Dans l'après-midi du 21 décembre,la Russie  a intercepté un missile ukrainien au-dessus de la mer d'Azov.La cible de l'attaque était probablement le pont de Crimée.

Il s'agirait d'un missile ATACMS de portée 165 km donc    incapable normalement d'atteindre la Crimée. La Russie accuse donc l'OTAN d'avoir fourni  la modification MGM-140B Block 1A avec une portée allant jusqu'à 300 km.

La Russie donne d'autres indications.  Avant l'attaque du missile ukrainien, un avion de reconnaissance Boeing P-8 Poséidon de la marine américaine a été repéré au large des côtes de la mer Noire, en Roumanie. Au même moment, un Bombardier Challenger 650, avion de reconnaissance et de désignation d'objectifs, a été repéré en opération en Roumanie ; et un autre Boeing E-3A Sentry de l'OTAN, un avion de détection et de contrôle radar à longue portée. Ils se seraient évanouis sitôt après l'échec.

Des deux côtés rien n'échappe aux grandes oreilles.

D'après South Front

La CEDAO   vieille "alliance"  sous la direction de la France    a cru pouvoir s'opposer à la décolonisation économique  du Sahel. Ses sanctions contre le Niger n'ont servi à rien. Le blog le répète depuis le coup d'état approuvé par la population.

Bien au contraire une organisation  rivale a pris naissance, l'AES (alliance des états du Sahel)  comprenant le  Mali, le  Niger et le  Burkina Faso  et  appelée à grossir.

L’Union européenne a exprimé son "inquiétude".  C'est avouer la connivence avec la CEDAO et pousser l'AES vers la Russie et la Chine.

 L'ancien monde néo-colonial s'efforce de résister. Il aurait mieux fait de s'adapter quand il en était encore temps et de conclure des accords gagnant-gagnant.

L'Europe libérale  du fric s'indigne que la SNCF reçoive une aide de l'Etat pour remplir sa mission.  Pourtant elle ne s'offusque pas que les camions roulent sur des routes que les patrons n'ont pas payées.  Le secteur fret de la SNCF doit rembourser des sommes considérables à ses concurrents , se fracturer et en pratique disparaître.

Hubert Wulfranc député communiste président d'une commission parlementaire sur le sujet est d'un tout autre avis.  Qualifier les aides publiques d'illicites, du fait de la concurrence, est inadmissible   dans un secteur d'activité à la pointe  des enjeux environnementaux. 

La commission obtiendra-t-elle l'arrêt du démantèlement ? C'est un grand enjeu pour la planète  , et cette fois irrécupérable par un capitalisme "vert".

Comme dans tous les pays du monde, le développement de l’économie cubaine est lié aux investissements étrangers.   Ces investissements peuvent prendre plusieurs formes : des accords de partenariat économique, il y en a 183 actuellement, des coentreprises, 106 actuellement, et des sociétés à capitaux entièrement étrangers, au nombre de 56.   Ces entreprises proviennent de 40 pays et sont présentes dans toutes les provinces de la Grande île.

Les secteurs qui bénéficient le plus de ces investissements venant de l’étranger sont le tourisme, la production alimentaire et le commerce. De même, grâce à ces participations, des parcs photovoltaïques ont aussi été installés.   Malheureusement l'industrie reste peu concernée.

Des obstacles importants limitent ces partenariats d’investissements, le principal étant, comme toujours, le blocus des Etats-Unis et ses conséquences, en particulier le manque de ressources locales en matériels et en matériaux pour leur mise en œuvre.

Cuba Coopération est en contact    avec  le Ministère des Affaires Etrangères et l’Agence Française de Développement. Des financements conséquents peuvent être déployés pour investir dans les secteurs prioritaires de l’économie cubaine, notamment la production alimentaire, les énergies propres, les transports, le tourisme.

Bloomberg rapporte que le ministère américain de la Défense a informé le Congrès que les fonds alloués au réapprovisionnement en armes de l'Ukraine seront épuisés d'ici le 30 décembre. McCord a souligné dans la lettre qu'une fois ces fonds alloués, le ministère américain de la Défense aura épuisé les ressources disponibles pour aider l'armée ukrainienne.

Dans le même temps, Selon le directeur général du Fonds monétaire international, cité le 17 décembre dans le journal britannique Financial Times, l'Ukraine ne peut supporter l'absence d'aide financière extérieure que  "pendant quelques mois"  et sera confrontée à des difficultés si l'Union européenne et  les États-Unis ne parviennent pas à résoudre la question du financement.

Il convient de rappeler que le Congrès américain n'a pas réussi à approuver le 13 décembre un plan de financement de 60 milliards de dollars pour Kiev, même après le voyage du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington pour faire pression sur les législateurs. En outre, lors d'un sommet à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne n'ont pas pu se mettre d'accord sur un plan de financement sur quatre ans de 50 milliards d'euros pour l'Ukraine après que Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, a opposé son veto à la proposition.