En France on ne les compte pas. Il n'existe aucune structure étatique qui recense de manière exhaustive  le nombre, le sexe, l'âge, le secteur d'activité, la zone géographique. Est-ce trop demander?
On sait tout de même que 286 sont morts  non au travail mais sur la route en y allant ou en revenant    et parfois parce que c'est leur lieu de travail.  Et l'assurance maladie a décompté 738 morts dutravail en 2022.   60 0000 accidents industriels par an  c'est trop même si le chiffre est à la baisse.  Pour les familles des victimes l'indemnisation est le parcours du combattant. Les sanctions sont insuffisantes en cas de manquement à la sécurité. Et rappelez vous  l'amiante.

Un gros chantier. Plutôt que de compter sur Macron, le mouvement social doit s'emparer de la question.

Vous pensez que ce titre est excessif. Penchez vous  sur le cas de  Jean-Louis Zylberberg, médecin représentant de la CGT.  L'entreprise Valente Securystar fabrique des portes blindées. Du lourd.  Jean Louis médecin du travail dans le BTP a osé donner des certificats d'inaptitude à des travailleurs.  L'ordre des médecins d'Ile de France l'a  interdit pour un an d'exercer.   Comparez avec le non lieu dont a bénéficié  un président de fac de Droit qui a pris d'assaut avec des nervis  un amphi d'étudiants.

Deux poids deux mesures toujours selon qui on défend.   L'état de droit est en danger.

Selon l'OMS, chaque minute un enfant de moins de cinq ans meurt du paludisme.  le problème c'est que c'est une maladie de pauvre. Les gros labos s'en sont désintéressés. Comment vendre cher  un médicament à des gens qui ne peuvent pas le payer ?

Pour la première fois, une molécule capable de bloquer l’invasion des cellules sanguines par des espèces du genre Plasmodium, parasites responsables du paludisme, vient d’être identifiée et décrite par des scientifiques du CNRS , en collaboration avec leurs collègues américains et anglais.   Cette découverte  a  ouvert la voie au développement d’une nouvelle classe de traitements antipaludiques essayés au Bénin.

Comme quoi un  CNRS d'état c'est bien utile.

À la veille de la Journée mondiale de la santé mentale, Santé publique France a constaté que les recours aux soins d'urgence pour  troubles de l'humeur , idées et gestes suicidaires  ainsi que les actes médicaux SOS Médecins pour angoisse "ont fortement augmenté chez les jeunes  en 2021 puis 2022, pour rester depuis à un niveau élevé".

.Et en particulier chez  les 11-17 ans.  Dans cette tranche d'âge, les principaux freins à la consultation d'un "psy" sont le prix de la consultation, la difficulté à se confier ou la crainte de ce qu'ils pourraient découvrir sur eux, et la peur que l'entourage l'apprenne.

Quelle peut bien en être la cause ?

Il n'y a là aucun mystère. Alors que les jeunes sont probablement plus choyés qu'autrefois dans la petite enfance, le contact avec la réalité fait des ravages.  La consommation de drogues diverses en est le symptôme .   Et les rapports désincarnés par le portable  ne comblent pas le manque.

Quelle réalité pour les jeunes?

Réussir à l'école et devenu essentiel et l'école fonctionne de plus en plus mal. Au niveau de l'exprimé cela ne se voit pas, le jeune donne le change. Mais l'angoisse est là. Pour une majorité un gouffre apparaît entre leurs aspirations et ce qui leur est offert. L'angoisse s'approfondit.  L'intégration au mode du travail qui crée du lien est de plus en plus tardive.

Ne vous faites aucune illusion , la France de Macron abandonne  la jeunesse dont  elle n'a pas besoin. Un système qui abandonne une partie de sa jeunesse est-il humain?

Le blog, qu'il s'agisse de la santé ou de l'éducation, est favorable à l'unification d'une recherche bien dotée et des établissements chargés de soigner et d'instruire.

La création à Montpellier d'un IHU sur l'immunothérapie et  toutes ses implications est donc une  très bonne nouvelle.  La mauvaise c'est qu'il se situerait sur l'ancien hôpital psychiatrique.  On continue donc non à augmenter les crédits mais à les transférer. Ce n'est pas une raison pour cracher dans la soupe.

La bataille continue.