De quoi cette image est-elle le signe ?  C'est la question que pose le blog.

L'Amérique du New Deal avait la capacité de résoudre tous les problèmes techniques dès que le profit était en jeu. Un pont était trop bas, on le surélevait. Et le personnel apte  à le faire ne manquait pas non plus. Les défis succédaient aux défis, même marcher sur la lune !

Reagan  et ses cow -boys ont trouvé la pierre philosophale à fabriquer des dollars : faire fabriquer ailleurs (d'où d'énormes porte containers pour transporter les marchandises, )   couper dans les services publics et la compétence.  D'où des ports mal surveillés par des caméras que personne ne regarde.

Lorsqu'un porte containers va où il ne devrait pas aller parce qu'un pont trop bas l'interdit, il n'y a plus personne pour dire stop.

 Et l'image donne le résultat.  Ne croyez pas la France à l'abri.  Vous auriez tort.

Il faut  payer l'aide à l'Ukraine et les cadeaux aux multinationales. Aussi le gouvernement libéral désobéit-il aux principes sacrés du libéralisme, nous voulons parler des critères de Maastricht.

Un déficit public à 5,5% du PIB c'est un crime contre l'Europe , un crime contre l'économie qui devrait appeler de terribles sanctions de la commission européenne. On nous a fait voter oui alors que nous avions voté non !  Et tout çà pour rien?

Pendant ce temps , si vous l'ignorez le blog vous l'apprend et si vous le savez il fait une piqûre de rappel : la capitalisation du CAC 40 égale le PIB de la France.

Vous comprendrez donc que diminuer encore les dépenses de l'état relève du délire. C'était à peu de choses près la situation de la France en 1789.  Avec la même problématique : les coffres vides et les privilégiés qui ne paient pas d'impôt.

La solution : la révolution fiscale. Lisez l'Huma pour plus d'informations. Non faire payer plus les "riches" des couches moyennes mais faire casquer Google, Total  et le CAC 40, mettre fin à l'évasion fiscale, et remettre le monde à l'endroit.

Énorme enjeu à vrai dire, qui suppose une formidable bataille d'idées. La victoire est possible si on jette les rétroviseurs  et on innove.

Le blog souhaite un débat approfondi sur une question brûlante  à gauche. Le récit national nous a trop souvent convaincus à notre insu que la colonisation française a été civilisatrice avant tout. Et nous sommes surpris que les héritiers des colonisés ne partagent pas cette vision rose.

Réglons un malentendu : l'objet de l'article  n'est pas moralisateur et n'implique aucune repentance. Il a existé  aussi des missionnaires guidés par leur foi, des colons qui ont travaillé la terre et épousé des amérindiennes,  et 80 % des troupes coloniales étaient formées "d'indigènes" qui ont donc largement contribué à leur propre colonisation.  Ce qu'un marxiste doit rechercher c'est une analyse la plus proche possible de la réalité.

Aujourd'hui nous nous attaquons aux "Grandes découvertes".

En 1524  Giovanni du Verrazzano a exploré  la baie du futur New York (un pont y porte son nom). En 1529  les frères Parmentier (rien à voir avec la pomme de terre) gagnent la côte de Sumatra. Pour nos manuels il s'agit d'explorateurs découvrant des terres vierges, puisque quand on découvre on est le premier. Le terme de" forêt vierge " encore employé couramment  le montre . Quoique très peuplée  notre imaginaire la pense vide.

La réalité est bien entendu  toute autre.  Les deux expéditions sont parties de Dieppe ou vivait un riche  marchand,   Jean Ango,  audacieux et entreprenant, , enrichi par la course c’est-à-dire le pillage des bateaux déclarés ennemis. Acoquiné aux Rucellai , de puissants banquiers florentins il a financé les deux expéditions. Le but n'était pas la découverte scientifique mais la recherche des épices  rémunérateurs.  Pour des raisons différentes les deux expéditions ont été des fiascos commerciaux. En Asie parce que les Portugais faisaient bonne garde , en Amérique du nord parce que le passage du Nord -Ouest vers l'Asie n'existe pas, bloqué par les glaces.  Mais Verrazzano puis d'autres   (Champlain etc) en cherchant le passage du Nord-Ouest ont découvert le Canada. Dans le récit qui nous a été transmis ne sont demeurés que les "découvreurs". Ango et les Rucellai ont disparu. Verrazzano est devenu  Jean de Verrassane. L'objectif  réel   a été soigneusement camouflé. Le roi de France a ordonné de fonder une colonie au Canada.

TOUJOURS la colonisation a été la recherche du profit. Dialectiquement elle a eu d'autres effets pas toujours négatifs.  Mais elle n'a jamais cherché le bonheur des peuples ou l'avancée de la science  mais la prospérité de ceux qui finançaient les expéditions ou les guerres. Si nous gardons toujours cela en tête, l'intellectuel organique de Gramsci, celui qui qui se dresse contre l'intellectuel organique dominant, aura la possibilité de s'épanouir.

Henri Ausseil

Pour ceux qui l'ignoreraient il s'agit d'un groupe français à l'origine mais présent à l'international spécialisé dans l'informatique, branche stratégique des industries d'aujourd'hui.

Il y aurait un énorme trou. Et on pourrait presque féliciter Airbus de fuir. si on regarde les titres des journaux.

Le blog rappelle une particularité du capitalisme rentier. Pour sauvegarder le profit des actionnaires il détruit du capital dans des proportions inconnues avant lui.

Les cadavres de belles  usines textiles et de belles usines sidérurgiques parsèment notre territoire, particulièrement dans le nord et l'est. Les cadavres dépecés de centaines de PME sous-traitantes lâchées  parsèment notre  territoire. Des PDG grassement payés rachètent les actions de leurs propres entreprises ce qui revient à brûler des actions. 100 milliards résultant d'on ne sait quoi , en tout cas pas de comptes de Perrault officiels des multinationales s'évaporent chaque année on ne sait où. Le nom de ce forfait légal  est "évasion fiscale".

Ce n'est pas le blog qui le dit , vous en conviendrez. Et pourtant ce qui est mis en avant c'est le trou dans la caisse.  En idiots utiles nous préparerions l'opinion au dépeçage qui va suivre ?

Si on veut réindustrialiser , il faut d'abord sauver ce qui existe . Et particulièrement dans l'informatique. Non pour nationaliser les pertes mais pour construire un puissant pôle que les jeunes Français et Françaises , et pas qu'eux ,  ont la compétence d'animer. En le sortant du monopoly des bourses.

ATOS a 100 000 salariés , relativement bien payés. Imagine--t-on les dégâts  même partiels chez les personnels? Et qui en profiterait? Dans le combat émancipateur  abandonnons les chaussures de plomb  et la dénonciation pour la dénonciation, et voyons le monde tel qu'il est, si nous voulons le changer.

Henri Ausseil

C'est la Une de la Marseillaise. Le blog suppose que cela ne signifie pas la massue destinée à faire exploser la tête. Le sens est donc  celui de l'énigme difficile à résoudre.

Étrange énigme que celle là.  L'humanité a TOUJOURS produit des déchets. Pour les archéologues c'est une mine d'or.  La première façon de la résoudre a été le recyclage spontané. Un marché occidental et un marché de pays peu développé , lorsqu'ils se terminent, ne se ressemblent pas. En Afrique  tout a été récupéré car tout peut servir à subsister. Dans les pays développés une masses de déchets sont à éliminer.

Chez nous donc il faut traiter ces déchets et depuis fort longtemps. Etrange énigme qui se résout en pratique  tous les jours dans les 37 000 communes de l'hexagone... plus ou moins bien selon les choix opérés.

 *  Il y a d'abord la décharge totale ou partielle. Au Thôt   la préhistoire du traitement des déchets montpelliérains est toujours visible ; une colline devenue verdoyante à la longue qui a longtemps pollué nos étangs et la Mosson.

*  Puis est venu l'âge du tri. Pour les ordures ménagères incinération  (Lunelviel) et méthanisation  (Amethyst) ont fait leur apparition , ainsi que le recyclage industriel. Nos égouts sont de plus en plus réalisés avec du PVC recyclé. Le papier , le carton , les bouteilles d'eau minérale et le verre ont une seconde vie.

* Les "ultimes" (métaux lourds, matières dangereuses) impliquent une décharge surveillée (Castries chez nous)  sans contact avec l'extérieur.

* déchets verts et inertes ne posent pas de problème majeur.

*  Les déchets industriels (casses automobiles, electroménager ) restent en partie sans solution enlaidissant nos campagnes et nos villes. Une partie est recyclée. On pourrait faire beaucoup mieux.

Il n'y a donc aucun casse tête mais un choix POLITIQUE.   Veut-on ou non y mettre les moyens ? Agite-t-on les peurs  dans l'immobilisme?  Le choix des mots est important.

Henri Ausseil