Un fort mouvement écologiste organise sous ce nom  des initiatives fortes  contre des réalisations  pas toujours inutiles, ce qui mérite réflexion.

 Personne ne peut nier la nécessité d'une révolution dans notre relation à la nature. L'eau, l'air, la mer, les fleuves, l'extraction des matières fossiles, les transports sont devenus des sujets politiques.

Les mouvements de la terre font passer "la nature" avant tout. Elle est plus importante que l'humain.  Cette stratégie est catastrophique .     Le Parti Communiste pour ce qui le concerne ne peut se désintéresser du sort des agriculeurs , des emplois industriels, personnels des industries extractives. Le faire c'est diviser et rendre l'expression   "défense de l'environnement" répulsive , ce qui      favorise la répression  actuelle. Les verts ne sont pas des farfelus, mais  leur vision négative  (ne pas)   les rend inopérants.

Le PCF doit créer les conditions pour qu'émergent  des solutions : un revenu régulier pour les agriculteurs "vertueux", le dialogue et non la confrontation avec les autres    accompagné de la fin des subventions  injustifiées.  La FNSEA sera un rude adversaire mais céréaliers et betteraviers ne sont pas la paysannerie. Qu'il s'agisse de l'eau, de l'air ou de tout autre sujet, bien faire comprendre que le "capitalisme vert", tentation sociale démocrate  pour contourner la lutte avec  le capital et le profit, est une duperie.  Remplacer le "non a "  par le "oui a"   et obtenir des succès.

Lui seul peut mener ce combat dans l'éventail politique actuel. Mais des millions de citoyens et de citoyennes le comprennent de plus en plus. Il sera tout sauf isolé. A condition de favoriser le rassemblement et la dialectique et de mettre les propositions en débat.

C'est ce que le blog lance dans la discussion.

Henri Ausseil

Sabrina  Agresti-Roubache  s'efforce de prendre des initiatives qui ne coûtent rien en tant que secrétaire d'état en charge de la ville.

Elle veut que le JDD reste un journal d'information même dirigé par  l'extrême droite. Pour cela  il faut et il suffit que le JDD participe à la Fête de l'Humanité.

Nous sommes certes fiers de devenir  la pierre de touche de la liberté de la presse après un siècle  d'affirmation du contraire.   L'Huma c'est la fraternité, l'égalité, la justice sociale , tout le contraire des thèses  du nouveau rédacteur  du  JDD.

Sébastien Crepel codirecteur de l'Huma a mis les choses au point. En aucun cas l'Huma  ne servira de caution  à des opérations étrangères à son but et à ses combats.

Quarante pays se sont rencontrés en Arabie Saoudite pour mettre fin à une boucherie inutile.    Aucun pays  n'entend être tenu à l'écart d'un règlement diplomatique.  Un "Édit de Nantes " solide suppose des concessions mutuelles.  Certes la Russie n'a pas été invitée.    Mais tous les autres états des BRICS sont présents.  Rien ne pourra lui être imposé, pour une raison bien simple : c'est impossible.

Aucune déclaration finale n'a été publiée. Elle serait prématurée mais cette fois le processus est lancé.  Tant d'autres signes concordants vont dans ce sens  que le doute n'est pas permis.  Trop d'intérêts sont en jeu.

Pour le blog  elles aboutiront parce que  les États-Unis y sont contraints..  Reste à obtenir de Poutine une contrepartie.  Sans aucun avantage sur le terrain pour l'occident la Russie ne concèdera  probablement  rien, sinon qu'une  Ukraine croupion  continue à faire partie de l'occident et un partage de l'électricité de Zaporoyé  resté russe.   Les concessions se feront donc entre les Etats-Unis et la Russie, peut-être la Chine et les Etats-Unis. Et l'Europe récoltera ce qu'elle a semé : elle tiendra la chandelle. La vraie victoire est pour les pays émergents  qui entrent dans l'histoire et remplacent le G 20 ... et le G7 bien entendu.   Le monde a définitivement basculé.

HA

Simon Popy , président  de  France Nature  Environnement, interrogé par la Marseillaise ,  semble faire  partie de ceux qui pensent qu'il faut accepter  le pire, du moins pour les autres . Pour lui    avec  les projets de barrages de retenues envisagés par  le Département il restera 70 %  de terres non irriguées. Donc cela ne sert à rien.   Si ses prévisions de  désertification  se révélaient exactes  70 % des terres agricoles disparaîtraient. De plus avec la notion de surproduction du vin qu'il faudrait distiller, il a trente ans de retard et semble ignorer de quoi il parle, ce qui enlève toute valeur à son propos.

Le blog se permet donc de lui rappeler l'état des lieux.

• En trente ans la viticulture héraultaise a subi  une formidable évolution. Les cépages de qualité strictement contrôlés ont chassé l'aramon.   Le Pic Saint Loup et bien d'autres appellations commencent à rivaliser  avec les vignobles prestigieux.  La quantité de raisin est limitée, les œnologues y veillent.  La production  du  vieux vignoble de masse  ne  trouve plus preneur et disparaît. Regardez le rayon vin de votre super marché.
• Ce n'est pas la surproduction qui menace désormais notre vignoble  mais son insuffisance si de l'eau n'est pas apportée au bon moment, en quantité d'ailleurs limitée par rapport à l'horticulture..
• BRL apporte l'eau du Rhône à une grande partie de ce vignoble, jusque dans l'Aude avec Aqua Domitia.     Mais le bassin de l'Orb peine à fournir l'eau nécessaire de complément. Dans l'ouest du département  des barrages s'imposent. Il ne s'agit en aucun cas de bassines puisant dans la nappe phréatique. Il s'agit de récupérer et stocker  les pluies hivernales.

Défendre une vision punitive de l'environnement, sacrifier (heureusement  seulement en paroles)   la viticulture méditerranéenne, c'est donner aux gens qui sont au fait des réalités  une vision répulsive de la défense de l'environnement. La gauche doit s'en garder comme la peste. L'eau est précieuse , il ne faut pas la gaspiller. Mais il ne faut pas renoncer à s'adapter quand le monde change.

Et c'est ce qui se fera dans l'Hérault, n'en déplaise à Simon Popy.

L'Humanité consacre plusieurs pages remarquables à ce phénomène anticipé par Pétain  qui avait fait de Pucheu PDG de Michelin un  ministre . Il a été mis en place au temps du gaullisme. De plus en plus des représentants des intérêts privés prennent la place  des élus du peuple dans la conduite  de l'état, y compris à la tête de ministères.

Les formes sont multiples pour aboutir à ce résultat.

      *  D'abord le pantouflage.   Des hauts fonctionnaires sortis de l'ENA  gèrent des dossiers impliquant les intérêts privés puis sont employés par les entreprises   favorisées. Par exemple gérer la privatisation de la SEITA et finir haut cadre  de Malboro.

     *   choisir des gens qui n'ont  jamais été élus    et travaillent dans le privé  à des postes relevant de la politique (Élisabeth Borne par exemple)

    *   Lancer la fusée Macron, haut fonctionnaire passant par Rothschild  puis devenant Président  ( le second après Pompidou).   Aucune carrière politique n'a précédé l'accès au plus haut sommet de l'état.  Macron inconnu est devenu ministre des finances de Hollande.

   *  De plus en plus, et cela a commencé avec la Commission Européenne, ce sont les lobbys   qui influencent la politique. Pour la France la FNSEA, le MEDEF, Total, Uber  et tant d'autres .

   *   Cela s'applique aussi au syndicalisme. Jadis la CFDT complaisante ,  aujourd'hui Alliance syndicat de police réactionnaire, servent de relais au pouvoir à la place du dialogue  social  et du Conseil Économique et Social.

Cette évolution est catastrophique pour notre société.  Le gouvernement gère  le maintien des profits au lieu de gérer une société complexe qui a d'énormes problèmes.  

Les élus  majoritaires successifs  godillots ,  qui  ont accepté d'être privés d'une grande partie du pouvoir législatif (l'initiative des lois et le droit d'amendement)  portent une énorme responsabilité.   Les commissions parlementaires ne jouent pas leur rôle sauf exception.  Se priver d'intermédiaires avec le peuple a un énorme inconvénient : le pouvoir devient sourd et autoritaire.

Chasser les lobbys des allées du pouvoir doit être un des objectifs du rassemblement souhaité.