C'est avec tristesse que nous apprenons  que Mathilde Panot présidente du groupe FI à l'assemblée nationale a refusé de présenter des excuses formelles et de signer l'appel au calme  cosigné par le reste de la gauche.   "je ne condamne pas  les propos de Sophie Chikirou, je dis juste  que Fabien Roussel n'est pas Doriot."    Comme Sophie Chikirou l'a comparé à Doriot  on ne peut pas approuver  en même temps   une chose et son contraire.  Ce n'est pas une excuse recevable mais une légitimation de l'insulte.. 

C'est laisser penser  que le désir d'hégémonie l'emporte sur l'exigence du rassemblement  : c'est une faute politique qui laissera hélas des traces et c'est dommageable pour toute la gauche.

Étrange revirement dans les  relations entre Zelenski et certains alliés  qui l'ont conduit dans l'impasse.

Un proverbe dit : quand on veut noyer son chien on l'accuse de la rage.

Le chien est désormais Zelenski. Il a le toupet de vouloir vendre le blé  ukrainien aux Polonais  et se plaint d'une aide trop parcimonieuse  de l'occident.

Un lord anglais explose : il aimerait voir de la gratitude  et non des remontrances. En somme Zelenski lâché devrait dire merci. Les contribuables électeurs américains rechignent. Quant aux Polonais prêts à se battre jusqu'au dernier Ukrainien ils sont exaspérés par les exportations ukrainiennes qui ruineraient leur paysannerie. Dans un grand élan humanitaire la Pologne a  même proposé de transporter le grain ukrainien vers l'Afrique . Le bon marché doit profiter à ceux qui en ont le plus besoin.  Ce n'est pas par hasard  que Jean Paul II était Polonais. Ce peuple est généreux avec le blé ukrainien.

Dans les mois qui viennent Zelenski (pour lequel nous n'avons aucune sympathie)  va parfaire sa culture politique  et découvrir que dans ce monde de brutes  être un vaillant domestique conduit à se faire traiter comme un domestique qu'on chasse  quand il a perdu son utilité.

Il ne faut pas s' attendre à  de grands changements pour ces élections résultant de rapports de forces électoraux passés.

   A gauche le PS garde 64 sénateurs et sénatrices. Le PCF en gagne 2 , 17 contre 15.  Ian Brossat fait son entrée au Sénat. Les verts en gagnent 3 (15 contre 12 )  dont Jadot.

   Pour la France Insoumise  c'est toujours 0 sièges , ce qui ne reflète pas la réalité mais résulte de la stratégie de Mélenchon.

   En tout la gauche avec 96 sièges se rapproche des 100 espérés. Un indépendantiste Kanack a battu une macroniste sortante !

A droite les Républicains restent stables mais les Macroniens tombent en dessous de 20 et l'extrême droite entre au Sénat symboliquement.

Dans notre région seuls étaient concernés les PO et la Lozère. La Lozère garde sa sénatrice socialiste.  Elle n'est plus la chasse gardée de la droite il va falloir s'y habituer. Dans les PO hélas les deux sortants de droite sont réélus  à 120 voix près. Le RN a peu de voix. Le vote utile pour la droite a dû jouer.

Le 22 septembre, le président chinois Xi Jinping et le président syrien Bachar al-Assad ont annoncé conjointement l'établissement d'un partenariat stratégique sino-syrien.

•  "La Chine soutient la Syrie dans sa lutte contre l'ingérence étrangère, contre l'intimidation unilatérale et dans la sauvegarde de l'indépendance nationale, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale",
• La Chine soutient la Syrie dans l'amélioration de ses relations avec d'autres pays arabes et dans son rôle accru dans les affaires internationales et régionale.
• La Chine est disposée à renforcer la coopération dans le cadre de la Ceinture et la Route avec la Syrie, à accroître les importations de produits agricoles de haute qualité en provenance de Syrie

   "Cette visite est extrêmement importante en raison de son timing et de ses circonstances, car un monde multipolaire se forme aujourd'hui qui rétablira l'équilibre et la stabilité dans le monde", a déclaré Assad

.La visite d’Assad représente une étape importante vers le retour sur la scène internationale après des années d’isolement. Cette visite intervient également alors que la Chine élargit son engagement au Moyen-Orient.

Le New York Times toujours bien informé   nous rapporte une étrange nouvelle.  Kiev et Washington ne parviendraient  plus à s’entendre sur les objectifs à atteindre, alors que la contre-offensive ukrainienne s’est enlisée,    Le quotidien américain parle  d’un "fossé stratégique" entre les décideurs militaires des deux parties.

 "Certains responsables américains affirmeraient que le combat à Bakhmout est devenu une sorte d’obsession désastreuse  pour Zelensky et ses chefs militaires. La vision américaine privilégierait  une pression vers la ville de Melitopol, dans le sud de l’Ukraine. Cette avancée permettrait de bombarder les lignes d’approvisionnements russes vers la Crimée,  mais d'autres responsables américains  estiment que c'est tout aussi impossible."

  Résumons le propos: le désaccord porterait  sur deux options aussi vaines l'une  que l'autre. C'est absurde.

Le blog en conclue que l'équipe de Biden commence à chercher des prétextes pour abandonner Zelenski à son triste sort en lui faisant porter la responsabilité de l'échec. Face au désastre électoral qui se profile  Biden voudrait-il sauver les meubles?  Il est désormais beaucoup trop tard  pour ces manœuvres cousues de fil blanc. La seule issue est une négociation avec la Russie