Avec une intelligence mêlée de détermination, la CGT   de Sophie Binet a fait un grand meeting dans le quartier de la Défense. Pas d'usines dans ce secteur mais des bureaux, des cadres et des employés, pas vraiment la cible habituelle.

Les syndicats "de dialogue" qui les représentent  ne leur ont pas évité le sort de tous les salariés. Les retraites sont les mêmes, le burn out et la surexploitation aussi. Les salaires n'y sont pas meilleurs à quelques exceptions près.  L'enjeu est considérable. Si la Défense découvre la lutte elle se débarrassera de la passivité et de la résignation. Que la CGT redevienne le premier syndicat français n'est pas une question de boutique.  C'est une étape de plus vers le rassemblement victorieux.

Les conservateurs plus catholiques  que le Pape actuel  qui gouvernent la Pologne sont dans la tourmente.  Prêts à mourir jusqu'au dernier Ukrainiens, ils recyclent dans ce pays  le matériel militaire soviétique  sans valeur et refusent son blé.  Ils remettent en cause l'avortement. Et maintenant nous apprenons qu'avec forcément des complicités , des sociétés polonaises ont vendu 250 000 visas schengen  en Afrique et en Asie, nourrissant donc l'immigration clandestine .

  Espérons que dans 15 jours les élections polonaises nous  débarrasseront de ces drôles de paroissiens.

Le  journal  le Monde   découvre  que l'Arabie Saoudite intensifie  ses liens avec Moscou et Pékin. En même temps Riyad ne veut pas complètement rompre avec Washington, exigeant des États-Unis de nouveaux "pactes d’assistance", les pays étant traditionnellement considérés comme des alliés de longue date.

L’Arabie saoudite entend construire des centrales nucléaires. Au lendemain de son adhésion aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud + nouveaux membres), l’Arabie saoudite a laissé entendre qu’elle étudiait la proposition de Pékin de construire un réacteur nucléaire en vue de développer son industrie nationale.

Le prince ben Salmane a souligné fin septembre qu’une "Amérique plus compréhensive" éviterait à Riyad de devoir chercher des partenaires ailleurs.

Le blog remarque que cet article du Monde est extraordinaire. Il est d'une grande exactitude dans la relation des faits. Mais il en tire des conclusions "orientalistes " inchangées qui l'empêchent de comprendre le monde nouveau..   Au lieu d'en tirer la conclusion que le temps du gendarme du monde est révolu et qu'il faut d'adapter  il  conclut qu'il est difficile (probablement impossible dans l'esprit du journaliste) de se passer des Etats-Unis.

Les prisons mentales ont de solides barreaux.

Les militaires arrivés au pouvoir au Niger en juillet se sont déclarés prêts " à intensifier leur partenariat avec l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), au nom du développement durable."

Ce communiqué a besoin  d'être explicité. Le Niger veut récupérer son uranium.  La stupide stratégie de Macron qui a refusé tout compromis et choisi la "force" sans pouvoir la mettre en œuvre aboutit au désastre.

     Macron traîne les pieds pour l'évacuation des troupes. Il se fait tancer par le Niger qui exige le départ immédiat, les Américains restant.

     Voulant tout garder  l'ex Areva risque de tout perdre.

     Et les autres y compris les Américains espèrent en tirer profit.

Le gâchis est à son  comble.

 Les pensions de retraites augmenteront de 5,2% en début d'année prochaine, a annoncé le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, dans un entretien avec des lecteurs  du Parisien  Si des retraités ne touchent cette revalorisation "qu'en février ou en mars 2024, ça sera rétroactif et donc on leur versera tout ce qu'on aurait dû leur verser depuis le 1er septembre.

Les minima sociaux "seront revalorisés au 1er avril de l’ordre de 4,6 % environ", "soit 28 euros par mois pour le RSA" annonce le ministre du chômage  lui aussi mandaté

En parallèle, un tiers des 1,7 million de retraités concernés par la revalorisation des petites pensions   seront augmentés  de 100 euros par mois pour une carrière complète au Smic." Les autres, cela sera échelonné jusqu'à début 2024, ",

 Ce qui n'était pas possible le devient un peu.  Certes le compte n'y est pas. Mais nous ne ferons pas la fine bouche.  Et le but est de diviser retraités et actifs.  Mais la CGT commence à faire peur.   Le désir d'éviter une déferlante  le  13 octobre  devient au contraire un encouragement  à continuer la lutte. Il faut obtenir aussi que l'argent dégagé ne soit pas pris ailleurs où il manquera. Diminuer les dépenses militaires pour l'Ukraine nous conviendrait. parfaitement.