Mercredi 22 novembre,  à Clermont-l'Hérault, notre camarade Michel Capron a reçu une lettre de menace, courageusement anonyme.
 " CAPRON Arrête de critiquer le Maire ! Sinon !!! " . C'est directement lié à son activité politique, lui qui fut adjoint au Maire de Clermont-l'Hérault de 2001 à 2008 et qui est toujours un militant communiste actif et reconnu sur la ville et  un candidat aux législatives.
 Le vendredi 15 décembre 2017 à l'occasion d'une soirée qui se tiendra salle des arts à Nébian (18h). une réunion de soutien est organisée. Il s'agit de mettre TOUS les élus au pied du mur de la liberté.   Michel  a vu  le non-renouvellement de son contrat à la médiathèque, le laissant à 59 ans dans une situation des plus précaires.

    Ces pratiques nauséabondes dépassent largement le cadre de Clermont- l'Hérault.  S'en prendre au moyen de vivre d'un militant et tenter de l'effrayer pour qu'il s'écrase est la preuve d'un système à bout de souffle  qui n'a plus que la peur pour se maintenir, à tous les niveaux, puisqu'il a perdu la confiance des citoyens. .

  Nous sommes tout avec Michel Capron.

Jean-Marc Coppola (PCF)  et les communistes marseillais ont choisi depuis un an une stratégie innovante pour prouver à la population que le chômage n'était pas une fatalité.

Popularisant leurs axes  de bataille ils ont obtenu de la majorité municipale  la mise en place d'un certain nombre de mesures:

  l'école de la deuxième chance

  Que la maison de l'emploi agisse en coordination avec la mission locale et   la cité des métiers métropolitaine.

Certes ces mesures ne sont pas révolutionnaires et ne touchent pas au fond. Mais elles ont donné des résultats :  chômage en baisse ,  emplois privés créés.  L'introduction de clauses sociales dans les marchés publics a généré 32 000 heures de travail (soit 3 fois plus qu'avant).

  Surtout il faudra s'appuyer sur ces petites avancées  pour aller plus loin, une fois que l'espoir sera revenu dans les têtes. Certes aucun accord politique n'en découle  et n'est possible avec Gaudin qui est ce qu'il est et le restera. Cette démarche sur des objectifs précis  rejoint la méthode utilisée dans notre secteur  géographique à Pérols ou Palavas  mais avec un contenu politique plus affirmé. Marseille donne l'exemple.

Une obscure vice-présidente du parti de M. Madelin a dit tout haut la semaine dernière ce qui se murmure dans les diners où se retrouvent les maitres de l'oligarchie : « la sécurité sociale est un vestige communiste qui date de 1945 ». C'est l'hommage du vice à la vertu. Raison de plus pour expliquer sans cesse ce qu'il y a au fondement de la sécurité sociale d'Ambroise Croizat : la solidarité pour « mettre fin à l'obsession de la misère ».

(extrait de la lettre de P Le Hyaric)

Au moment où les chiens de garde s'évertuent à faire disparaître le PCF des médias , c'est un rappel judicieux sur l' enjeu , qui dépasse largement le PCF. Si tout le monde à gauche le comprend au lieu de chercher à en profiter la manœuvre échouera.  Et il n'est pas inutile de rappeler qu'il n'est au pouvoir de personne de supprimer la lutte des classes, basée sur l'accaparement du profit par une minorité. C'est ça qui empêche les puissants de dormir tranquilles. Car ils n'ont qu'un pouvoir :  la masquer temporairement par des artifices. Mais tôt ou tard elle se rappelle à leur bon souvenir.

La victoire écrasante du capitalisme rentier dans les têtes, dans les années 90  a rendu impossible toute discussion sérieuse sur l'URSS. Le goulag, encore le goulag et toujours le goulag. Que le lecteur se rassure, ce n'est ni la première ni la dernière fois  que cela arrive. De 1800 à 1889 la Révolution Française  célébrée chaque 14 juillet  a été présentée (avec succès)   comme une  sanglante guillotine , encore la guillotine et toujours la guillotine, ne méritant que le dégoût.

   Lorsque les esprits se libèrent les choses se remettent en place. Lénine n'est plus Staline     comme l'enseignent stupidement les manuels scolaires qui les confondent. Non pour louer sans esprit critique mais pour tirer les leçons qui s'imposent. Le cinéma ose montrer le jeune Marx,  La Commune et Octobre deviendront espérons le ce qu'elles sont, des étapes à connaître et méditer  dans le long cheminement contradictoire  des peuples vers leur émancipation , avec leurs ombres et leurs lumières. Et c'est   bon signe.

Le grand artiste Ernest Pignon Ernest vient  de faire donation de cinq dessins au musée de la Résistance. Germaine Tillon , Geneviève Anthonioz -De Gaulle, Pierre Brossolette, Jean Zay  sont entrés au Panthéon en 2015 sous Hollande. Il manquait tout de même une branche : la résistance communiste , qui tant d'années après  est toujours discriminée. Hollande a alors ajouté un nom (le corps a disparu)  celui d'un communiste en même temps immigré arménien et Pignon-Ernest a été chargé de faire son portrait .

 En ces temps de rejet, ce portrait  d'une "racaille" (aux dires du journal fasciste  de l'époque le Pilori , nos racistes  modernes ont les ancêtres qu'ils méritent) nous interpelle sur tous ces immigrés communistes ou non qui sont morts pour la France et la liberté.