PCF Littoral,
"entre Lez et Vidourle"
Lattes-Grande Motte-Lansargues- Mauguio-Palavas -Pérols
Le 4 mai 1978 , il y a quarante ans , Henru Curiel militant anticolonial communiste , a été assassiné en plein Paris. Il avait pris parti pour les victimes et fut donc qualifié de terroriste. Menée sans enthousiasme l'enquête a abouti à un non lieu en 1992. La vérité est pourtant connue. Aussaresses de la torture en Algérie a admis avant de se rétracter être au cuurant de l'assassinat.
René Resceniti de Says décédé en 2012 s'est confié à un journaliste , Christion Rol, qui a publié en 2015 "le roman vrai d'un fasciste français". Il avoue être l'assassin , sur l'ordre du SAC . La justice a rouvert le dossier. Attendons la suite. Les temps nouveaux permettront-ils qu'un crime politique au moins ne soit pas impuni? Rappelons qu'ils sont très nombreux en France (De Broglie, Boulin, Ben Barka, peut être Bérégovoy etc) et que les COMMANDITAIRES sont toujours inconnus.
Le 14 MAI 19 H Salle KUITEN
près de la cave coopérative et du rond point attenant parking aisé
Nicolas COSSANGE secrétaire fédéral du PCF et Conseiller Régional développera avec vous cet aspect crucial de la bataille du rail. Il invite les élus (nombreux ) de la République en marche du secteur à un débat contradictoire particulièrement nécessaire.
L'invitation s'adresse bien entendu à tous ceux et celles qui quelles que soient leurs convictions veulent démêler le vrai du faux dans un dossier qui engage durablement pour plusieurs raisons l'avenir de la France
C'est sans plaisir que nous apprenons qu'un meeting commun réunira Pierre Laurent, Benoît Hamon et olivier Besancenot, ce qui ne manquera pas d'apparaître comme électoraliste à la veille des Européennes. Heureusement la présence des verts et de François Ruffin change un peu la donne.
Entendons nous bien. L'union politique est nécessaire, la multitude en mouvement a besoin d'une expression politique. Peut être que certains croyant renouveler en mieux 1936 s'imaginent le PS à terre et le moment propice pour une union au sommet sans hégémonie.
Pour le blog la croyance au changement par union au sommet sans rapport de forces social décisif est typique d'une démarche sociale démocrate. Personne n'aime la confrontation, qui est TOUJOURS le fait de l'adversaire de classe. Sans cesse refutée par le réel (le petit changement n'existe pas) cette illusion ne disparaîtra jamais complètement . Elle prend aujourd'hui la forme du populisme de gauche, c'est à dire l'idée qu'une intervention personnelle est inutile puisqu'un tribun bienfaisant pourvoira à tout. En somme la Social démocratie disparaît sous sa forme SFIO, reparaît sous la forme PS, disparaît sous la forme PS pour reparaître sous une forme à venir. En ce sens le meeting commun qui n'a aucune chance d'effacer le désastre hollandais pourrait ouvrir ( c'est pourquoi la présence de Ruffin est précieuse) un boulevard au populisme de gauche qui apparaitrait comme nouveau face à ces pratiques remettant en selle qu'on le veuille ou non l'union de la gauche et le PS rejetés.
Sans appui sur le terrain, avec la lutte syndicale, les associations , le mouvement citoyen qui exigeront que les promesses soient tenues le scénario serait écrit à l'avance :
1- L'accord se fait dans les têtes des électeurs sur le plus petit dénominateur commun , le plus souvent par non dit. La rente à 14 % n'a rien à craindre, occultée par la VIème république l'abandon du nucléaire et une multitude de sujets sociétaux. Leur pertinence n'est pas en cause. C'est ce qui manque qui compte.
2- Une fois au pouvoir, c'est ce plus petit dénominateur commun qui devient le programme, c'est à dire la déception qui renouvelle le cercle vicieux à l'infini
Notre approche, avec des points communs est en réalité très différente : c'est le mouvement social puissant qui dictera son programme à l'expression politique qu'il faudra construire dans l'unité , dont les contours ne se déterminent pas à l'avance, et surtout pas dans la division mortifère.
Henri Ausseil
Les évènements survenus lors de la manifestation du samedi 14 avril nous montrent une fois de plus la fébrilité du gouvernement face à une jeunesse qui se mobilise. Si nous condamnons avec la plus grande fermeté les dégradations commises par des groupes cagoulés dans le centre ville de Montpellier, nous soutenons ceux qui étaient venus manifester pacifiquement contre la politique du gouvernement et qui s'en sont retrouvés empêchés entre des casseurs masqués et une police extrêmement violente, contribuant ainsi à étouffer le message qu'ils étaient venus porter.
Au delà de ces évènements, nous appelons l'ensemble de l'université, étudiants et personnels, à se rassembler et à amplifier la mobilisation pour un service public de l'enseignement supérieur de qualité face à ceux qui prônent une sélection sociale et la pénurie qui touche d’abord les plus dépourvus de moyens.
La fédération de l'Hérault du PCF appelle à se joindre à la mobilisation du 19 avril dans la convergence des luttes, en s’organisant pour déjouer toutes les provocations ! Faisons plier le gouvernement !
Nicolas COSSANGE
Je m'occuperai de coordonner le tout, n'hésites pas à me faire part de tes propositions (06 25 21 84 87 / nicolas.cossange@gmail.com).
A vos méninges ...
6 avril 2018 \ Question écrite n° 04348
J’ai attiré l’attention de M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur sur les évènements qui se sont déroulés le 22 mars 2018 à la faculté de droit de Montpellier.
Des étudiants qui occupaient la faculté de droit de l’université Paul-Valéry de Montpellier en ont été violemment expulsés dans la nuit de jeudi 22 à vendredi 23 mars par des hommes cagoulés et armés agissant à la manière des groupes fascistes de triste mémoire.
Ces groupes fascistes, sous diverses appellations, ont renforcé depuis une dizaine d’années leur implantation en France et prêtent main-forte à certains puissants, chaque fois que c’est possible, pour briser les luttes démocratiques et sociales.
Dans ce contexte le doyen et un professeur de la faculté de droit de Montpellier ont été mis en cause au sujet de ces violences inacceptables et mis en garde à vue.
Alors que de tels agissements méritent une prise en charge à la hauteur de la gravité des enjeux, à Montpellier comme ailleurs sur le territoire national, un témoin de l’attaque des hommes cagoulés aurait selon la presse mis en cause les conditions de son audition par les services de police locaux. Selon ces informations il aurait déclaré avoir subi des pressions et s’être senti menacé de leur part.
Je lui ai demandé ce qu’il compte faire pour que les forces de l’ordre traitent de manière appropriée cette affaire grave. Je lui ai demandé également plus généralement ce que les pouvoirs publics comptent entreprendre en vue de lutter contre la réimplantation croissante de groupes fascistes en France.
Pierre Laurent
Sénateur
Les sondages ne doivent pas être pris à la légère. Ils ne sont pas innocents et ne posent jamais les vraies questions. Mais même orientés, la vérité de l'opinion apparaît dans leurs résultats.
Il est courant de mesurer la popularité du chef de l'état et du premier ministre , ce qui laisse souvent perplexe. BVA dans le dernier exercice concernant Macron et Philippe note certes une baisse (ce qui n'a rien de nouveau) mais surtout un phénomène NOUVEAU. " On commence à déceler, chez de nombreux Français qui nous ont confié ces sentiments une certaine mise à distance" . Ce n'est plus un trop plein de reformes qui est perçu " ce serait plutôt un manque de sens ou de cohérence.Autrement dit" pourquoi on fait ça et comme ça". BVA (et surtout le client) ne cherche pas à le mesurer . Mais les questionneurs le perçoivent.
L'hégémonie libérale suppose l'adhésion implicite. On est convaincu sans en avoir pleinement conscience. Le doute, la distanciation, c'est la mort de l'hégémonie. Il faut évidemment la remplacer dans la tête des Français par une autre, le doute ne menant qu'à l'abstention., Celle du rassemblement qui aura à son tour la capacité de convaincre majoritairement : la santé pour tous, l'école pour tous, une juste répartition des richesses produites, un service public performant., à la place du fric roi et de la dette qui gouverne tout pour le plus grand bonheur des riches.
Mais le triomphe du libéralisme des années 70-80 est déjà en train de s'estomper
C'est un évènement considérable. Gramsci est toujours vivant !
Henri Ausseil
Nicolas Maccionni maire de Sarcelles (60 000 habitants) a démissionné . La liste élue en 2014 comporte 8 communistes seulement et la deuxième adjointe était communiste, cas de figure banal . Sarcelles fut dans les années 80 une des premières villes de la banlieue rouge à tomber dans l'escarcelle de la social démocratie. Un certain DSK qui était alors moins connu en fut le premier bénéficiaire.
Les dissensions entre socialistes ont fait que Annie Peronnet, (PCF) a été élue par défaut obtenant 28 voix. C'est aussi qu'elle était la meilleure candidate. Certains nostalgiques de l'hégémonie passée auraient voulu qu'elle se mette en congé du PCF en attendant que le PS se refasse une santé.
Le programme de 2014 sera respecté , les équilibres restent les mêmes , ce n'est pas une révolution de palais. Mais un peu plus de pugnacité pour obtenir des crédits et défendre le logement social ne fera pas de mal.
Plus fondamentalement l'abandon par le PS de la posture hégémonique qui a trop souvent réduit ses alliés à de la figuration intelligente est une donnée à prendre en compte. Sans illusions excessives mais sans sectarisme. C'est sur les objectifs communs que tout se jouera.