Khalifa Haftar a annoncé lundi sa sortie de l’accord politique conclu en 2015 et qui a débouché sur la formation du gouvernement d’union nationale (et donc aussi de l'accord de Paris, "triomphe" de Macron). Il annonce le transfert du pouvoir à l’armée "puisque Le gouvernement d’union nationale n’a pas réussi à sortir le pays du chaos" , donc en rupture avec l'Assemblée Nationale qui jouait un double jeu et bien entendu le Gouvernement pro américain de Tripoli.
Ses partisans affirment que "sous l’égide de l’Onu", on pourra tenir des élections parlementaires pan libyennes (sans les puissances étrangères hostiles, c'est à dire les USA). Il est probable que la décision soit prise d'un assaut final sur Tripoli siège du gouvernement. Haftar a annoncé en même temps avoir détruit un bateau turc portant des armes à son adversaire. Les hostilités sont donc relancées si on peut dire , car elles n'ont jamais cessé.
Le New York Times estime qu' Haftar "est désespérément coincé dans les années 1970, lorsqu’on pouvait s’emparer du pouvoir de cette manière. Mais maintenant, à l’époque des réseaux sociaux, ce n’est plus possible". Cet appel optimiste aux réseaux sociaux" outil de démocratie" au Moyen Orient (?) semble signifier qu'une intervention armée des Américains est exclue si le journal est bien informé.
Après la Syrie, l'Afghanistan, l'Irak, le Yemen, c'est le tour de la Libye. Trump est éjecté du Moyen Orient du moins comme dominant . Sa politique absurde débouche suer un désastre et celle de Macron aussi, avec plus de nuances (il est un allié d'Haftar.)