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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 09:02

Nous avons interviewé la délégation de l'ASPRI reçue par le Maire de Palavas, qui a exposé ses demandes et obtenu quelques réponses satisfaisantes et d'autres qui le sont moins.

Commençons par les bonnes nouvelles. les services techniques sont désormais dotés de trois pompes transportables de secours et de deux groupes électrogènes également transportables. Lors d'épisodes limités ce matériel peut remplir d'énormes services dans les quartiers. Une deuxième pompe fixe suppléant la première insuffisante sera installée rue des Flamants roses, en même temps que le réseau électrique est sécurisé. Les riverains respirent .

Le bureau d'études chargé de donner un avis sur la troisième ligne d'urbanisation avenue Saint Maurice a refusé de la cautionner. Oralement le Maire déclare renoncer à cette troisième ligne. Attendons une confirmation officielle d'abandon du projet pour nous réjouir , les promesses n'engageant que ceux qui y croient. Les propos du Maire en Conseil municipal avaient été d'une obscure clarté. Il avait annoncé l'avis défavorable du cabinet d'études ... et tout le bien qu'il pensait du projet.

Sur un plan de gestion de la source à l'embouchure le Maire s'est réfugié derrière l’hostilité politique du Préfet essayant de déplacer le problème vers une opposition droite-gauche. La délégation a refusé de s'inscrire dans ces balivernes, il n' y a que deux camps : ceux qui veulent des dépenses publiques pour remédier aux crues dangereuses et ceux qui n'en veulent pas pour diminuer les dépenses publiques.

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 08:49

Le nom de PAPI 2 (plan global de prévention élaboré par l'Etat et les collectivités) est usurpé : les vrais papis se préoccupent de leurs petits enfants. 165 villas de Lattes et deux lotissements de Fabrègues protégés par des digues comme ambition entre 2016 et 2020 ! Tant mieux pour eux, mais c'est peu !

Guy Reverbel a sauvé l'honneur de la commune de Palavas jusque là absente du débat, en protestant vigoureusement. L'action de l'ASPRI n'y est pas étrangère. La seule petite mesure qui concernait la commune a été supprimée. Heureusement la rénovation du canal du Rhône à Sète (qui n'a rien à voir avec le PAPI ) améliorera d'ici là en principe les circulations d'eau. Donc rien en amont pour réguler le départ des crues, rien en aval pour gérer les niveaux de la mer et des étangs en cas de tempête.

Les "axes" sur le papier ne manquent pas dans ce PAPI . Ce qui manque ce sont les actes ! Qu'on ne compte pas sur nous pour plier l'échine.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 08:13

Sans que le hasard y soit pour rien, le Var et la Côte d'azur sont fortement touchés par les épisodes climatiques exceptionnels. C'est là que les terrains sont les plus chers, la spéculation immobilière la plus acharnée, les élus les plus réactionnaires et complaisants. Les victimes, elles, sont dans les zones les moins chères , autrement dit les plus pauvres, à Mandelieu et non sur les collines friquées. Tout est bon pour lotir , mais pas pour en tirer les conséquences , car cela obligerait à dépenser.

Si notre compassion va aux victimes , notre mépris est grand pour le maire de Cannes , responsable au premier chef, qui reporte la responsabilité sur "l'indiscipline" de ces malheureuses victimes.

Oui, la question de la prévention est un problème politique, plus tôt les habitants de notre région littorale le comprendront, mieux ce sera pour eux.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 05:29

Une grosse averse a suffi pour frapper pour la troisième fois en six mois l'entrée côté étang de la rue des flamants roses, y compris paraît-il le garage où le toujours maire conserve ses automobiles de collection. En cause la pompe qui marche seulement par beau temps mais pas seulement . D'autres zones ont été touchées. Il faudra bien se décider à financer une étude sur les causes de cette fragilité nouvelle, puis trouver l'argent pour y trouver remède. Et pas seulement l'argent des Palavasiens. Sans préjuger du résultat on peut penser que l'amont et aussi concerné. Mais notre tartarin local également qui gère la commune depuis 25 ans.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 10:58

Une étude liée au rapport demandé par Ségolène Royal indique que à Palavas si le niveau de la mer hausse de 33 cm (entre 1901 et 2011 la hausse moyenne a été de 1,7mm/an mais a tendance à s'accélérer à 3,2mm/an) l'eau salée inonderait certaines rues et avec 1m toute la station. En cas de tempête cette hausse peut exister provisoirement dès à présent.

Les habitants des Pays Bas vivent bien plus bas , à 20 m en dessous du niveau d'une mer à marées fortes. Mais ils ont su s'adapter. Il faudra bien que nos élus en prennent conscience.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 07:51

C'est le Préfet qui a la responsabilité du PPRI et non les élus. Encore faut-il qu'il ne s'incline pas devant leurs désirs.

Nos lecteurs savent que le PPRI (Plan de Prévention des Risques d'Inondation) actuel est aberrant. Il permet l'urbanisation en zone inondable, pour le plus grand bonheur des promoteurs et le plus grand malheur des habitants de l'avenue Saint Maurice notamment. De plus , même insuffisant, il ne s'applique pas puisque le Maire s'obstine à refuser le Plan Local d'Urbanisme qui intégrerait les risques et conserve contre la loi commune un POS qui ne les intègre pas.

Le PPRI va être révisé. Espérons qu'il suivra la carte d'aléas et non les appétits immobiliers. Ce sera aussi le bon moment pour imposer le PLU au Maire qui peut encore faire traîner si on ne le secoue pas ... et si les futures élections le laissent en place.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 07:27

Au niveau du club d'éducation canine, situé entre la petite route vers Carrefour Market et le Lez , sur une largeur de trois mètres la berge s'est effondrée sur une importante longueur.

Une preuve de plus que des travaux sont nécessaires dans le secteur. L'ASPRI écrit au Département propriétaire des berges. Mais le problème concerne tous les élus et le Préfet.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 07:46

" L'imperméabilisation des sols conduit à une augmentation du volume des ruissellements superficiels au détriment de la recharge des nappes phréatiques. Elle se traduit également par une diminution du temps de réponse des bassins versants et une augmentation des débits de ruissellement superficiel. Les pluies qui, avant urbanisation, ne provoquaient pas de dommages particuliers deviennent problématiques. On assiste donc à une augmentation de la fréquence des crues exceptionnelles. L'accroissement de la population urbaine entraîne une surconsommation de l'eau potable qui, combiné avec le déficit de la recharge des nappes entraîne un abaissement de leur niveau. La réponse d'un bassin versant à une pluie varie selon le degré d'urbanisation du bassin. Un bassin rural produit une réponse beaucoup plus lente qu'un bassin très urbanisé, ce qui se traduit par un décalage dans le temps du pic de la crue entre les deux milieux.

L'évapotranspiration, dont on estime qu'elle génère de 60 à 95% de la pluie annuelle dans les régions à dominante forestière est très fortement diminuée en milieu urbain. Cette diminution est provoqué par la disparition de la végétation et l'imperméabilisation du sol, ce qui accélère le phénomène de ruissellement au détriment de celui d'évapotranspiration"

Voici comment LA SCIENCE AU PRESENT 2015 (page 85) résume admirablement la problématique crues-urbanisation.

N'en tirons pas la conclusion que l'urbanisation est "mauvaise". Elle n'est ni bonne ni mauvaise elle est. Vouloir arrêter les mouvements de l'histoire est vain et au fond rétrograde. Par contre le vrai développement durable consiste (ce que l'homme a toujours fait dans le passé au bout du compte) à S'ADAPTER. Urbaniser sans tenir compte des effets inéluctables, sans rien faire pour contrer les effets négatifs, tout en bavardant parfois sur le développement durable est irresponsable.

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 08:30

Voici ce qui est écrit dans la note de synthèse préparant le Conseil municipal de septembre 2014 : "En effet, comme l'autorité environnementale de l'Etat dans la région, la commune souhaite que soient précisées les notions juridiques d'information et d'encadrement ainsi que la définition de la portée normative des prescriptions du SAGE sur ses documents d'urbanisme. La commune s'interroge de savoir sur quelles bases juridiques et selon quelles modalités, le SAGE imposerait des normes aux différents documents d'urbanisme."

Il s'agit de la réponse qu'il convient de donner au SAGE qui préconise de tenir compte des risques dans l'urbanisation future. L'homme de la promotion immobilière a clairement choisi : le SAGE se mêle de choses qui ne le regardent pas et Palavas fait tout ce qu'il faut. Derrière ces déclarations vertueuses se cache la troisième ligne avenue Saint Maurice, l'urbanisation des campings et le comblement partiel des zones d'expansion des crues. Le m² vaut de l'or à Palavas. C'est bien deux conceptions qui s'affrontent : le fric contre les hommes.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 10:52

Une forte délégation très plurielle de l'ASPRI est venue présenter ces propositions au château de Restinclières. Le résultat d'un long débat est assez déconcertant. Aucune des propositions de l'ASPRI, selon l'interlocutrice n'est validée par les études. Rappelons que ces études SEPAREES LES UNES DES AUTRES n'ont aucun sens en rang dispersé. Une porte à un endroit qui laisse le reste grand ouvert ne sert évidemment à rien. L'ASPRI continue à réclamer une étude GLOBALE.

Mais la délégation a appris (c'est le côté positif de l'entrevue) que certaines de ces études "qui donnent des résultats négatifs" ont été soumises aux maires de Palavas et Villeneuve. Pourquoi les leur soumettre alors ? L'ASPRI a une autre analyse. Le refus de payer est le vrai motif de l'immobilisme. Si les communes payent , pourquoi pas ?

L'ASPRI a également appris qu'un courrier d'une habitante de l'Arnel sert de prétexte pour refuser les palplanches qui protègeraient ce quartier de la montée des eaux de l'Arnel. Pourtant d'autres courriers de l'ASPRI notamment qui vont en sens inverse, avec le soutien des habitants, ne sont pas pris en compte. L'alibi est flagrant.

L'obstacle est clairement apparu : c'est le refus du financement. La sécurité des habitants , il est vrai, a un coût. S'en apercevoir AVANT la catastrophe et trouver des parades serait préférable à des larmes de crocodile à postériori devant la "fatalité".

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