Le yuan est devenu la seconde monnaie la plus utilisée pour les règlements commerciaux sur le système SWIFT, loin derrière le dollar mais devant l’euro en septembre. La  devise chinoise a en effet atteint un seuil historique de 5,8% sur le célèbre réseau bancaire en septembre, en augmentation d’1%. L’euro au contraire a reculé d’1%, sa part s’établissant à 5,43% dans les règlements commerciaux via SWIFT. Le dollar reste le maître, avec une part de 84,15%. Le top 5 comprend également le yen japonais (1,4%) et le rial saoudien (0,56%).

Rappelons qu'il s'agit ici UNIQUEMENT des échanges internationaux passant par SWIFT et le dollar.  Et non des statistiques mondiales. Bien des échanges ont lieu en monnaies nationales, cryptomonnaies, or, matières premières sans passer du tout par le dollar. Ces échanges échappent pour le moment à toute statistique.

Qu'à l'intérieur même du système dollar le yuan dépasse l'Euro donne une idée du déclin européen que masquent les statistiques bidon qui font passer les échanges franco-allemands par exemple pour du commerce international. En droit c'est vrai mais les utiliser pour les  faire  passer pour des ventes hors d'Europe est une escroquerie intellectuelle.

Le Parti Socialiste sort très affaibli des élections en Hesse et Bavière.  Comme en France une partie de son électorat a glissé chez les verts évitant à ces derniers une correction équivalente. Mais ils reculent aussi. Die Linke plonge dans l'insignifiance.

Ne pas comprendre que c'est la politique suivie envers la Russie (comme en Slovaquie)  qui est condamnée c'est se fermer les yeux. L'Allemagne en perdant le marché russe a beaucoup perdu et le peuple allemand souffre et le fait savoir..  Si l'extrême droite en profite  c'est parce que la gauche a fait de mauvais choix aux commandes du pays.

Si cela pouvait nous servir de leçon ce serait un mal pour un bien.

Une réunion visant à "apaiser les tensions arméno-azerbaïdjanaises autour du Haut-Karabakh" rassemblant  à Grenade les chefs d’États et de gouvernement de 47 États , en présence du président du Conseil européen Charles Michel, du Président français Emmanuel Macron, du chancelier allemand Olaf Scholz , de l'Arménie et en principe  des dirigeants azerbaïdjanais a été un échec total.

En effet  le Président  Azeri Ilham Aliev ne s’est pas rendu en Espagne.  Il exigeait la présence de la Turquie.  La diplomatie azerbaïdjanaise dans un communique d'un ton peu diplomatique  a qualifié d’hypocrites les propos d’Emmanuel Macron sur le refus de lAzerbaïdjan de participer à la réunion de la Communauté politique européenne . "Nous condamnons et rejetons les allégations infondées du Président français […] qui sont un cas évident d'hypocrisie.. La diffusion par le Président français de fausses informations à ce propos représente un comportement inapproprié pour un chef d'État",. Selon les médias azerbaïdjanais, Bakou avait insisté pour que la Turquie soit également présente aux négociations, mais la France et l'Allemagne s'y étaient fermement opposées.

  Macron et le chancelier allemand    réussiront probablement un exploit. L'Azerbaïdjan qui était un allié de l'occident est précipité dans les bras de la Russie par l'intermédiaire de la Turquie et en tout cas prend ses distances avec l'Europe.

 Qu'en pensent nos diplomates professionnels mis sur la touche de cette politique de gribouille   qui n'aide en rien l'Arménie ?

Qui peut s'étonner sérieusement  de la chute des socialistes et des verts, de la stagnation de Die Linke et de la montée de l'extrême droite?

  Elle  est le résultat prévisible des choix de la gauche au pouvoir et hélas de Die Linke . Sarah Wagenknecht attend le résultat pour annoncer son nouveau parti.  A vrai dire elle seule est en capacité d'empêcher la catastrophe à gauche.

Le parti  qualifié de populiste  par l'occident Smer-SD, opposé à l'aide à l'Ukraine, favorable au commerce avec la Russie , («Nous pensons que l'Ukraine est une immense tragédie pour tous". ) a remporté le scrutin législatif en Slovaquie  selon le décompte de la quasi-totalité des voix, ce samedi 30 septembre. Le scrutin dans ce pays de 5,4 millions d'habitants, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan, est considéré comme déterminant pour savoir si la Slovaquie peut rester sur sa lancée pro-occidentale ou se tourner davantage vers la Russie.

Le parti de l'ancien premier ministre Robert Fico a obtenu 23,3% des voix, devançant le parti centriste Slovaquie progressive (PS), soutenu par 17,03% des votants, après le décompte de 99,43% des bulletins de vote. La présidente slovaque Zuzana Caputova a déclaré dimanche qu'elle demanderait officiellement au parti Smer-SD de l'ex-premier ministre Robert Fico de former un nouveau gouvernement lundi.

La  campagne a donné lieu à des rixes entre candidats, Robert Fico s'en est pris aussi bien à l'UE et à l'Otan qu'à la minorité LGBT. Il s'est aussi opposé à toute aide militaire supplémentaire à l'Ukraine .

Le vainqueur de l'élection aura besoin de l'aide des petits partis pour former une coalition majoritaire au sein du parlement de 150 sièges. Le nouveau gouvernement remplacera celui de la coalition de  droite au pouvoir depuis 2020, qui a fourni une aide militaire considérable à l'Ukraine  et le paye.

Le blog n'entrera pas dans le marécage des partis pour lequel il avoue son incompétence. Il note simplement  que  c'est un désaveu  pour l'Europe et l'Otan.