Le département d'État américain a donné son feu vert à la Lituanie, à la Lettonie et à l'Estonie pour envoyer des missiles et d'autres armes de fabrication américaine à l'Ukraine, ont déclaré à Reuters trois sources au fait de la question.

Si cela déclenche un conflit,  qui trinquera en premier ?

Le décès du président a conduit à l'élection d'une maltaise, Roberta Metsola. Elle a obtenu les voix des libéraux, des socialistes et des ultra conservateurs du  Parti Populaire Européen.  Femme, elle se recommande de Simone Weil tout en étant contre l'avortement , interdit à Malte.

Cette élection est tout un symbole. Le parti unique de la régression sociale, camouflé sous la pluralité  prend forme. Bien sûr tous ne partagent pas ses opinions moyenâgeuses. Mais l'essentiel est ailleurs. Le privilège de l'argent roi, pour être sauvegardé, exige parfois de manger son chapeau.

Quel avenir pour ces misérables  combines électorales?

"Nous ne sommes plus au temps de Yalta!"    l’UE furieuse  n’a pas été conviée à la table des négociations entre Washington et Moscou  "Notre objectif principal devrait être d'assurer l'implication de l'UE dans le processus",

A y regarder de plus près il y a de quoi être étonné. Quel processus?  Quelle est la politique européenne ?  Le désaccord est total entre ses membres et un consensus n'existe pas.

Un journaliste résume la situation "Pourquoi inviter à une table de négociations un monsieur qui va arriver avec, au-dessus de sa tête, l’épée de Damoclès des États-membres qui vont peut-être refuser ce qu’il aura décidé?"

Prenons un exemple, l'Ukraine.  Allemagne et France ont signé l'accord de Minsk  mais lorsqu'il s'agit de l'appliquer   exigent qu'il soit renégocié,en apparence  en raison de l'opposition des Polonais et autres .

Même chose pour le gazoduc Nord Stream. Des sociétés françaises et allemandes l'ont financé en partie, il est entièrement  construit,  et l'Europe de l'Ouest  a un besoin urgent de gaz, réduite à épuiser Groningue plus tôt que prévu. Mais il est impossible de le faire fonctionner , sans qu'on comprenne bien pourquoi. 

Dans  les  deux cas l'invisible  véto américain pèse lourd, l'Europe est subordonnée  au grand frère. Il est donc logique que ne pouvant rien décider, on ne lui demande pas son avis.

Est-ce acceptable ?

...

Notre ministre répond  à la question d'un journaliste   sur une éventuelle réponse à une attaque de la Russie contre l'Ukraine : "C'est d'abord une question allemande. À l'égard de cette position, la France a toujours marqué une grande réserve sur le Nord Stream 2. Mais si, d'aventure, il y avait une agression en Ukraine, cette question serait mise sur la table"

   C'est une affaire allemande, comme si  le gaz russe ou américain n'était pas une question posée à l'Europe de l'Ouest dans sa totalité.

   La France est contre le gazoduc mais sans l'avoir jamais dit et des sociétés françaises l'ont financé, comme elles financent le gaz de l'arctique sibérien.

  Si la Russie attaquait, on réfléchirait à ce qu'il convient de faire.

Si vous arrivez à comprendre faites nous signe.

Le numéro deux de l'administration présidentielle russe, Dmitri Kozak, mènera des négociations, le 6 janvier à Moscou   au format Normandie,    sur l'Ukraine  avec  le conseiller en politique étrangère du chancelier allemand, Jens Ploetner, et le conseiller diplomatique du Président français, Emmanuel Bonne, a annoncé la Russie. L'Ukraine n'est pas invitée!

 Négociation poudre aux yeux ou retour de la raison ?