PCF Littoral,
"entre Lez et Vidourle"
Lattes-Grande Motte-Lansargues- Mauguio-Palavas -Pérols
16 candidats regroupés au sein du "Front des candidats du 25 février" (FC25) soulignent que "les opérations électorales peinent à reprendre leur cours normal malgré la décision du Conseil constitutionnel exigeant leur poursuite".
Son interview dans l'humanité est une bouffée d'oxygène dans un climat de censure des idées. Elle montre les enjeux de l'élection au Sénégal , où comme par hasard sa candidature a été écartée. Comme Ho Chi Minh, comme Ben Bella, , comme Ben Barka l'ont tenté avant elle pour leur pays , elle voudrait réconcilier la France et le Sénégal. Mais pas dans le cadre du néo colonialisme et de l'inégalité. Une réponse négative stupide comme à Ho Chi Minh , Ben Bella et Ben Barka , le maintien d'un colonialisme économique favorable aux seules multinationales, le soutien aux domestiques de l'occident , c'est l'assurance que la France sera chassée, un jour ou l'autre. Ne désespérons pas, mais sans trop y croire.
Depuis l'assassinat de Lumumba, l'immense Congo est resté dans la sphère occidentale. Comme souvent en Afrique cela se traduit concrètement par un éclatement et un état impuissant.
Les ressources minières sont considérables, notamment autour de Goma. Des groupes armés soutenus par le Rwanda y sont pratiquement souverains. Mais c'est au prix selon les données du Programme alimentaire mondial, du "déplacement" de 3 millions de personnes et d'une grave crise humanitaire qui ne date pas d'aujourd'hui. Pour la PAM de l'ONU environ 4,4 millions de personnes sont touchées par la malnutrition.
Pour la première fois une solution devient possible qui passe bien entendu par l'unité réelle du Congo. L'Afrique du Sud envoie des troupes pour soutenir le gouvernement central et non séparer les combattants (ce que faisait l'impuissante ONU) . Et la Russie vient d'annoncer son soutien au processus au Conseil de Sécurité, d'une manière particulièrement ferme.
On peut en tirer la conclusion que l'immense Congo bascule vers les BRICS ce qui pour l'Occident serait une défaite majeure. Il s'agit bien entendu d'une hypothèse du blog.
Plus généralement un évènement considérable est en train de se produire dans l'indifférence des médias. En juin 2023, une délégation africaine menée par le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé ce qu'on appelle l’initiative africaine pour la paix en Ukraine qui continue en 2024. "L'objectif de cette mission n'est pas de négocier la paix. Les Africains sont à la disposition des parties pour permettre que le dialogue s'établisse dans la perspective d'une cessation des hostilités",
C'est une extraordinaire nouveauté. Ce n'est plus le G7 et l'Europe qui viennent expliquer aux Africains ce qu'il convient de faire pour leur bonheur mais l'Afrique qui intervient dans les affaires de l'Europe pour faire régner la paix.
Le blog doute de l'efficacité de la démarche. Mais la portée symbolique est immense.
Selon Senéplus Médias, la réaction de Macky Sall à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle est le principal sujet au menu des quotidiens parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le président de la République s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé vendredi Yoro-Dia, ministre, porte-parole de la présidence dans un communiqué.
Le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.
Le Conseil constitutionnel, après avoir reçu des recours introduits à son greffe par des députés et des candidats à l’élection présidentielle opposés au report du scrutin, a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain.
Dans une décision rendue jeudi, cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.
Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.
‘’Macky Sall prend acte et s’engage’’, souligne à sa Une Sud Quotidien en évoquant des concertations annoncées par le chef de l’Etat pour la tenue de l’élection présidentielle dans les ‘’meilleurs délais’’.
‘’Le président de la République dit prendre acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’est opposé à tout report de l’élection présidentielle au-delà du 2 avril, la date de la fin de son mandat. Le chef de l’Etat, tout en s’engageant à faire pleinement exécuter cette décision du juge constitutionnel a annoncé qu’il lancera des consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais’’, résume le journal.
Evoquant la promesse de soumission du chef de l’Etat à la décision du Conseil constitutionnel, Le Quotidien signale que le président Sall va s’atteler à recueillir les considérations des acteurs pour décider de la nouvelle date de l’élection présidentielle.
Raison sans doute pour laquelle Enquête croit savoir que Macky Sall est ”en quête de la bonne formule” au sujet de la date du scrutin, du dialogue politique et du projet d’amnistie évoqué dans certains cercles.
‘’Macky se hisse à la hauteur des Sages’’ (les sept membres du Conseil constitutionnel) en prenant acte et en s’engageant à exécuter la décision à travers l’organisation dans les meilleurs délais de l’élection présidentielle, estime de son côté Vox Populi.
Ce qui laisse sans doute penser au quotidien Libération que ‘’la date du scrutin (est) en point de mire’’. Pendant ce temps, L’Observateur analyse et anticipe les scénarios en gestation en évoquant notamment les ‘’calculs et le vide juridique’’ que redoute certains candidats.
‘’Proposer une nouvelle date de l’organisation de l’élection présidentielle reste une gageure pour des candidats’’, martèle la publication.
Le Niger est enclavé, sans accès à la mer, et dépendait des ports de la CEDAO fermés à cause des sanctions. Le Togo s'engage à octroyer au Niger à la place un accès au port de Lomé. La mesure a été annoncée lors de la rencontre du ministre togolais de l’Économie maritime avec une délégation ministérielle nigérienne. " Des mesures nécessaires seront prises pour assurer le traitement du corridor et sa sécurité.".
C'est un nouveau coup très dur pour l'occident. Le Togo ne craint pas les représailles et une relation s'établit entre deux pays voisins qui en avaient peu . Le système néo colonial d'effondre et la CEDAO avec lui.
Pour Alex Mashilo membre du comité central du Parti communiste sud-africain ."la volonté de redéfinir l'ordre mondial se heurte à une résistance farouche. Le changement qui s'opère est très contesté et ceux qui le contestent, principalement en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, ne veulent pas qu'il se produise parce qu'ils veulent conserver leur hégémonie…Il existe des lois nationales américaines dont l'application s'étend à d'autres pays. Nous sommes opposés à cette offensive impérialiste et nous ne relâcherons pas nos efforts pour obtenir et garantir notre liberté. Il est nécessaire de construire un mouvement mondial cohérent et puissant qui servira de rempart inébranlable contre les forces néocoloniales et impérialistes,"
Le Parti Communiste Sud Africain rappelons –le , a obtenu ce que le PCF n'a pu obtenir en Algérie , une indépendance qui ne chasse pas les "pieds noirs" sud africains. La Nation est devenue arc-en -ciel malgré d'énormes contradictions. Il était et reste largement le seul parti non basé sur la couleur de la peau.
Dans les conditions de 2024 il garde une analyse précieuse que nous ferions bien d'intégrer dans nos réflexions.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annulé jeudi la loi reportant l’élection présidentielle, prévue initialement le 25 février 2024 dans le pays, au 15 décembre prochain, et a invité les autorités compétentes à tenir le scrutin "dans les meilleurs délais".
D'autre part, le Conseil constitutionnel souligne qu’il est impossible de la tenir le 25 février prochain. Il invite" les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais "
En prenant cette décision, le président avait invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats du Conseil constitutionnel qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
Le conflit interne est ouvert. Bien malin qui peut savoir aujourd'hui ce qui se cache derrière cette cassure dans le camp considéré comme favorable à l'occident.