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19 août 2020 3 19 /08 /août /2020 18:11

Le coronavirus est un terrible révélateur.  En Angleterre comme partout les examens sont passés en interne. mais il ne faut pas tromperles patrons. Aussi un coefficient pondérait les notes des élèves  issus d'établissements  qui ne pouvaient revendiquer  l'excellence.  Johnson recule mais ce qui est dit est dit.

  Pour ceux qui critiquent le bac ils ont la réponse, un examen ou le  secret  de l'identité 'est respecté est la pire des  choses à l'exception de  tous les autres systèmes.

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5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 09:27

Macron s'arroge le pouvoir d'ordonner aux maires de prendre  la responsabilité  de rouvrir les écoles primaires.  Et à condition que seulement la moitié des parents envoient leurs enfants. Les maires sont affolés : et si 80 % des parents  le font ?  Aucune solution réaliste n'existerait alors.

  Cette gouvernance basée sur un pari donne froid dans le dos car elle a quelque chose d'irresponsable.

Au Sénat où les godillots sont moins nombreux, ce fut le refus, à vrai dire mitigé(89 contre, 81 pour , 174 abstentions dont on ne sait que penser).

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 06:17

Examinons froidement la mesure. Les jeunes paraissent moins menacés que les autres par le coronavirus. Les jeunes des quartiers populaires qui pour l'essentiel n'ont pas profité du téléenseignement retrouveront leur seule planche de salut; l'école, souvent seul service public de proximité.

En sens inverse,  les interrogations sont nombreuses. Posons la question : qu'aurait fait la gauche au pouvoir ?  

    Pour le blog, qui n'engage que lui, ce n'est pas la mesure la plus critiquable de Blanquer.  Le plus contestable est la remise en cause du bac, le manque de moyens supplémentaires de rattrapage, et l'accès à l'enseignement supérieur, dans une société où la durée de la scolarité augmente, et où les résultats scolaires   conditionnent statistiquement parlant l'avenir des jeunes

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8 février 2020 6 08 /02 /février /2020 08:55

Le maîtres formateurs travaillant dans des classes d'application et accueillant les futurs enseignants en stage sont supprimés d'un trait de plume. Le secteur universitaire concerné est en ébullition.  A force de réduire le picotin, Macron-Buridan tue l'école de la République. Du moins il essaie, et la brutalité monte d'un cran.  Ce n'est pas un signe de force.

 

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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 13:29

Parmi les établissements scolaires primés  par un concours national se trouve le collège des Escholiers de la Mosson de Montpellier, pour un travail dans la catégorie "Réalisation d'un travail collectif".

Rester debout est un « docu-fiction », un reportage associant images d’archives et scènes jouées par les élèves de ce collège de Montpellier, établissement classé en REP+.  Ils ont utilisé entre autres  le témoignage de Pierre Suzor  héros de la résistance, déporté à 17 ans, qui a adhéré en déportation au Parti communiste de Bohême Moravie et au retour a  repris ses études  puis  sa carrière de professeur agrégé de lettres au Lycée Joffre   et profite actuellement de sa retraite pour éduquer la jeunesse.

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1 décembre 2019 7 01 /12 /décembre /2019 09:50

Un triste fait divers (une élève poignarde un professeur de mathématiques)  achève de nous  enrager lorsque nous lisons que en réponse une cellule d’écoute comptant deux médecins, trois infirmières et une assistance sociale a été mise en place dès le 29 novembre pour les élèves et le personnel.

   La cellule d'écoute devrait être à l'Elysée, et à l'échelle de la France.   Avec l'évolution économique et technique , une bonne formation, notamment en mathématiques mais pas seulement devient la clé de l'intégration des jeunes.  Notre système est dans l'incapacité de répondre à l'attente pour au moins 30 % de notre jeunesse.

    Le choc entre les rêves et la réalité des notes  fabrique des "bombes "   tous les jours et partout.  Ancien professeur je puis en témoigner .   Supprimer docteurs et infirmières à l'école   comme on supprime des heures d'enseignement et les rétablir pour quelques jours lorsqu'il y a un drame  est une insulte au monde de l'éducation  si on en reste là.

   HA

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17 août 2019 6 17 /08 /août /2019 05:56

Les inscriptions des étudiants extraeuropéens  (pour l'essentiel africains) sont en baisse de 30 % à 50 %. C'est l’effet de la mise en place de la hausse considérables des droits d'inscription ,  la rustine de la campagne officielle  de retape ayant peu de poids face aux tristes réalités.

Selon un effet dialectique , la Françafrique n'avait pas que des effets négatifs, le Franc CFA de même.  La France ne finance plus les établissements scolaires à l'étranger  , réduit les coopérants, supprime le franc CFA, refuse les étudiants africains puisqu'il est impossible d'ignorer qu'une hausse des droits entraînera une baisse des inscriptions.

  Ce n'est pas un choix   volontaire mais le résultat du choix du libéralisme et de la baisse des dépenses de l'état. Ce choix désastreux conduit aux délocalisations, à la désindustrialisation, à la société coupée en deux par un fossé de plus en plus infranchissable, et bien entendu au déclin, ici celui du rayonnement de la langue.

   Le discours "gaulliste" de Macron ne peut cacher cette triste réalité.

 HA

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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 08:59

Réforme du lycée et du baccalauréat, projet de loi pour une école de la confiance, instauration du principe de sélection à l’université… Depuis deux ans, le gouvernement a entrepris de bouleverser le modèle éducatif français. Son objectif ? Instaurer, de la maternelle à la faculté, un système concurrentiel au profit des élèves les plus « méritants ».

Coordonnée avec le ministère de l’enseignement supérieur, l’offensive concerne l’ensemble du système éducatif, de la maternelle à l’université. En bout de chaîne, la réforme dite « Parcoursup » a instauré, depuis 2018, une sélection sur dossier à l’entrée des facultés, dont personne ne réussit à saisir les « attendus » (les prérequis pour pouvoir être accepté) tant les critères restent opaques. Les couacs se comptent par milliers : lycéens dont la moyenne est excellente recalés, bugs informatiques, fausses joies, jeunes sur le carreau... La réforme a en revanche fait le bonheur des officines privées de coaching, qui proposent aux candidats paniqués par la complexité du logiciel et des procédures d’inscription des services d’accompagnement, comme le « pass sérénité » vendu par la société Tonavenir.net pour la modique somme de 560 euros — et 340 euros supplémentaires pour un dossier international (1).

La réforme du lycée s’enchâsse parfaitement avec celle de l’université. Afin de rompre avec le système des filières (littéraire, scientifique, et économique et sociale), jugé trop contraignant, les experts ministériels ont imaginé de multiplier les enseignements de spécialité à l’issue de la classe de seconde, selon un système flexible, à la carte — à l’image d’un menu de restauration rapide. Mais, du fait des contraintes budgétaires, les lycées n’ont pas été dotés de la même offre. Sur les douze enseignements de spécialité, sept sont obligatoires (2) et chaque établissement doit les proposer. Mais certains n’offrent que ceux-là — à l’image du lycée François-Rabelais, dans la partie populaire du 18e arrondissement de Paris ou du lycée Le Verrier à Saint-Lô — quand d’autres présentent une plus large palette avec, par exemple, les options sciences de l’ingénieur ou numérique et sciences informatiques, recommandées pour s’inscrire dans certaines formations supérieures. D’après une étude menée par le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) auprès de quatre mille élèves de seconde, il semble en outre que les lycéens reconstituent à l’identique les anciennes filières : 66 % ont choisi la spécialité mathématiques ; 50 %, sciences de la vie et de la terre ; et 47 %, physique-chimie, soit les ingrédients composant l’ancienne filière scientifique. Faute de place, les conseils de classe devront pratiquer une sélection quant aux spécialités choisies (3).

Logique de tri social

Il faut dire que les textes de la réforme témoignent d’une technicité pouvant se révéler dissuasive pour les personnes peu familières du labyrinthe éducatif, notamment au sein des classes populaires. Or ce sont justement les lycées des territoires les plus défavorisés (banlieues pauvres, espaces ruraux, petites villes) qui vont le plus pâtir de cette offre de spécialités au rabais. Ils sont également en première ligne de la refonte du baccalauréat, qui comporte désormais une forte part de contrôle continu et une épreuve dite « grand oral », calquée sur le modèle des grandes écoles, sans temps de préparation alloué ; cela ne pourra aboutir qu’à valoriser des élèves déjà habitués aux épreuves orales — c’est-à-dire, souvent, ceux des établissements favorisés. Mises bout à bout, toutes ces mesures entérinent la disparition du lycée unique et du baccalauréat national, remplacés par une dynamique de différenciation scolaire sur fond de tri social.

D’autant qu’à ce tableau il faut ajouter la réforme du lycée professionnel. Dès la rentrée prochaine, les enseignements généraux (mathématiques-sciences, lettres-histoire, langues vivantes, éducation physique et sportive) y verront leur volume horaire diminuer fortement. Cette évolution signe la fin d’une tradition d’équilibre entre formations culturelle et professionnelle, qui offrait aux lycéens de ces filières d’autres débouchés qu’une voie pas forcément choisie.

Les projets concernant les autres cycles empruntent la même direction. Certes le président Emmanuel Macron a promis de limiter à vingt-quatre le nombre d’élèves par classe de la grande section de maternelle au cours élémentaire de première année (CE1), mais tous les professionnels savent qu’à budget constant cela se soldera par une augmentation des effectifs dans les autres niveaux. Expérimenté depuis la rentrée 2017, le dédoublement des classes de cours préparatoire (CP) dans les établissements situés en réseau d’éducation prioritaire renforcée (REP+) — une bonne chose — s’arrête déjà dans beaucoup d’écoles. Ailleurs, ce sont des agences privées, comme Agir pour l’école, une émanation du très droitier Institut Montaigne, qui dictent au ministère les directives pédagogiques d’apprentissage de la lecture (4).

 

Laurence De Cock (site Monde Diplomatique) 

 Pour le texte complet site  100 paroles

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 06:54

Semaine après semaine, la colère monte dans l’éducation nationale. De la maternelle au lycée, des profs aux parents, tous cherchent des voies originales de contestation et se retrouveront demain pour une journée de grève nationale.

 Faire plus avec moins comme le proclame Blanquer (ce qui le conduit au pire)  crée une situation inédite dans un secteur trop souvent tenté par les demi mesures sociales démocrates.

  La question fondamentale est désormais posée (et non encore réglée)  les syndicats de l'enseignement abandonneront-ils l'autonomie qui divise pour rejoindre le grand mouvement de contestation dans lequel TOUS les problèmes devront être posés, puisque c'est l'austérité libérale qui les explique tous?

  HA

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 10:04

34 000 élèves de plus dans les lycées et collèges en 2019, 27 800 s'ajouteront en 2020 et  2650 postes vont être supprimés dès septembre. Cela résume l'impasse macronienne.  L'humain ou le fric , il faut choisir.

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