La Métropole de Montpellier a dû puiser cet été dans la canal du Bas-Rhône pour pallier au  manque de réserve de la source du Lez. Si cette dernière fournit 30 millions de m³ par an, les besoins s’élèvent à 60 millions.  Rappelons que puiser presque toute l'eau de la  source du Lez a pour effet d'assécher la rivière. Pour maintenir médiocrement le débit du Lez l'été en aval   BRL doit depuis longtemps apporter de l'eau au niveau du conseil Régional en très grande quantité.

Afin de garantir l’alimentation en eau potable et offrir une nouvelle possibilité de production de la ressource, une future usine d’une capacité de production de 750 l/s sera mise en service fin 2023-début 2024. Le site de Valédeau, entre Grammont et le domaine de Verchant, représente un investissement de 24M€(HT) porté par la Régie des Eaux. Sa réalisation a été confiée à un groupement mené par SUEZ France qui a remporté un marché au cahier des charges exigeant. « Le groupement a présenté l’offre économiquement la meilleure mais aussi techniquement la plus avancée. On introduit notamment le traitement des micropolluants de manière beaucoup plus poussé que ce qui existe aujourd’hui et nous nous préparons aux futures directives qui aboutissent à des traitements plus poussés » développe le délégué à la Gestion raisonnée, écologique et solidaire de l’eau et de l’assainissement.

La "source" de cette eau n'étant pas indiquée, le blog remédie à cet oubli étonnant . Il s'agit de BRL  organisme qui gère les eaux prises au Bas-Rhône, au départ pour les agriculteurs. Rappelons que c'est grâce à cette réalisation de Philippe Lamour du temps où l'Etat  planifiait les grands travaux qu'une grande partie de notre midi n'a pas beaucoup  souffert de la sécheresse en 2022.

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Clara Gimenez Docteur d'Université  et jeune élue PCF à la Métropole réagit aux élections italiennes en pointant ce qui a manqué à la gauche italienne.  Nous avons notre responsabilité  dans la montée de l'extrême droite.

 Une ville à deux vitesses où certains s'en sortiraient bien et d'autres crèveraient dehors, c'est la porte ouverte au fascisme falsificateur. Pour le moment cette lucidité  de l'élue reste largement  au niveau des intentions.  Reprendre pied dans les quartiers populaires , les entendre, doit être pour le PCF un impératif. Et Clara ouvre la voie.

Comme il a une délégation jusqu'en 2043 il est tenu de présenter ses comptes au conseil municipal. 2021 a été déficitaire et particulièrement la restauration. C'est un signe de plus de la profondeur de la crise si l'on en croit le document.

La police est le plus souvent vécu comme l'outil de défense des riches et d'oppression des défavorisés. Elle est donc le plus souvent rejetée à gauche, d'autant plus que dans les manifestations elle est souvent brutale.

 A Villejuif, sous l'impulsion de maire communiste Pierre Garzon, la preuve  commence à être  apportée que la logique de prévention, la proximité  et le dialogue sont possibles. Cela ne concerne que la police municipale, ce qui réduit beaucoup l'efficacité. De plus les effectifs de la police nationale ont été divisés par deux. Mais des rapports apaisés redonnent un sens nouveau au travail du policier concerné. Au lieu de labourer la mer de l'insécurité et de voir la violence  revenir en pleine figure ce policier  devient utile au contrat social et se sent valorisé.

 Supposons déjà une police nationale qui délivre un récépissé pour chaque contrôle d'identité, ce qui éviterait la stigmatisation du harcèlement, qui connaisse  le quartier et les bandes, sache discerner le trafic de la crise d'adolescence, parle aux familles, aide à remplir des papiers nécessaires.  Les tâches clivantes  de maintien d'un désordre en seraient allégées. Mais il y faut une volonté politique, des moyens, une formation.

Ce n'est qu'à ce prix que la justice des mineurs redeviendra efficace. "Protéger" un mineur arrêté en le renvoyant  dans le milieu violent  dans lequel il baigne sans aucun recours réel est une posture idéaliste et moralisatrice et non une posture de gauche.  Elle a l'énorme défaut de ne rien changer.

Le prochain conseil municipal débattra d'un sujet étonnant. Afin de réduire ses dépenses sociales (la réduction des frais généraux est la raison invoquée, deux sociétés HLM  présentes à Palavas vont fusionner avec la SERM donc la Métropole.

Dans les arguments favorables on peut lire:   l'intérêt de la constitution du groupe est la gouvernance avec la Métropole ... pour mieux correspondre aux attentes.

Sachant toute l'énergie mise par Jeanjean au divorce (Palavas faisait partie du district ancêtre de la Métropole) ce constat sonne comme  un désaveu du dépeçage à des fins politiciennes dont les effets pervers sont bien réels , notamment sur les transports publics.

HA