INTEL (puces informatiques) qui accumule les profits et distribue des milliards de dividendes à ses actionnaires ferme la recherche à Montpellier , Aix, Nantes, Toulouse et Antibes soit 750 suppressions de postes de cadres hautement spécialisés, postes probablement délocalisés en Inde ou ailleurs.
La CGC majoritaire se lamente : "notre coût salarial est le plus faible de l'Europe et de l'occident" . Cet aveu poignant d'une stratégie sans avenir et d'un reste d' attachement irrationnel aux critères de "rentabilité" qu'il faudrait critiquer, devrait inciter les cadres à réfléchir. L'autre critère avancé : l'expertise et la productivité, est beaucoup plus satisfaisant.
Pas plus pour eux que pour les autres salariés , courber l'échine et "faire des sacrifices" n'assure la survie car on trouvera toujours moins cher quelque part. C'est dans un combat collectif syndical et politique qui enlève le pouvoir aux actionnaires que se trouve la solution. Et en premier lieu en rejoignant le combat sur la loi travail.