Le capital continue son offensive contre les travailleurs (retraite, inflation, salaire , indemnisation du chômage, loi immigration, répression policière…), l’extrême-droite avance ses pions et la gauche se dispute et reste peu active.

Discuter est plus que jamais nécessaire car le rassemblement  sur des objectifs,  seule solution pour le blog  n'est pas encore accepté de tous et les tendances hégémoniques persistent

Les responsables vous proposent

Réunion de l’Assemblée Citoyenne

mardi 30 janvier à partir de 18h30

à Fabrègues, centre José Janson

(comme d’habitude un casse croûte clôturera la réunion)

Les lieux où on se parle deviennent rares. Profitez -en.

HA

De source occidentale des combats acharnés ont eu lieu ce mardi toute la journée autour de Khan Younès, la deuxième ville de la bande de Gaza, qui est maintenant encerclée par l'armée israélienne. Et l’ONU, une nouvelle fois, dénonce la famine qui touche de plus en plus de Palestiniens…Les combats font des morts des deux côtés. Lundi, 24 soldats israéliens ont été tués, dont 21 réservistes. Ils étaient en train de miner un immeuble à Khan Younès lorsque le Hamas a tiré une roquette. L’immeuble s’est effondré sur les soldats. 24 morts en une journée, c’est le pire bilan pour l'armée israélienne depuis le début de ses opérations dans la bande de Gaza. La preuve que le Hamas est encore opérationnel militairement.

Et c’est dans ce contexte que les Israéliens font une proposition de trêve, transmise aux Qataris et Égyptiens qui mènent les négociations.  Certains dans le cabinet de guerre israélien se disent même prêts à libérer la totalité des prisonniers palestiniens. Et on parle de 5 à 7.000 prisonniers, y compris des terroristes condamnés pour des attentats meurtriers. Ce qui inclurait  Barghouti.

C’est par exemple la position que défend Gadi Eizenkot, un ancien chef d'état-major de l'armée israélienne qui juge impossible une victoire militaire face au Hamas et qui se dit donc prêt à cet échange spectaculaire. Tous les otages israéliens contre tous les prisonniers palestiniens.  Ce serait un immense pas en avant.

La première centrale nucléaire égyptienne  d'El-Dabaa va être construire à environ 300 kilomètres au nord-ouest du Caire.

La centrale abritera quatre réacteurs russes VVER-1200 de génération "3+" "répondant aux exigences internationales les plus élevées en matière d'efficacité et de sécurité nucléaire."   

La capacité totale installée de l’édifice sera de près de 4,8 gigawatts.  Son coût s’élève à 30 milliards de dollars. La Russie a accordé à l'Égypte un prêt de 25 milliards de dollars pour la réalisation du projet.

La Russie fournira le combustible et assurera la maintenance de la centrale pendant les dix premières années de son fonctionnement. Environ 17.000 personnes sont impliquées dans la construction de la centrale, ce nombre devrait atteindre 32.000 en 2025.

Les quatre unités devraient être mises en service entre 2028 et 2030.En d'autres temps la France aurait sans doute eu le marché.

Dans les relations entre l'Egypte et l'Ethiopie cela peut conduire à l'apaisement.  Le grand barrage éthiopien  sur le Nil Bleu l'assèche ce qui se répercute sur le Lac Nasser et diminue la production d'électricité et l'irrigation. Les rapports entre l'Egypte et l'Ethiopie étaient tendus.

La France a besoin de ses agriculteurs.  Mais pas de l'agriculture des pesticides.  Sans pesticides l'agriculture de la FNSEA ne peut pas fonctionner. Il faut donc changer de modèle.

Tel est le véritable enjeu de la grogne des agriculteurs d'Occitanie , qui est en réalité celle de tout l'hexagone (capitalistes de l'agriculture non compris).

 Les agriculteurs sont les gardiens de nos paysages.  Comme il faut qu'ils vivent sans pesticides , il faut les rétribuer, mais pas pour entretenir la bulle financière. Le PCF a des propositions : les rétribuer pour leur combat écologique.    Se contenter de supprimer les pesticides sans  cette contrepartie aboutit à aider les agricultures voisines à pesticides. C'est la voie du déclin et du capitalisme vert.

Un grand débat est lancé.

Israël aurait proposé au Hamas via la médiation du  Qatar et de l'Egypte une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération des 132 (dont 28 seraient morts)  otages. C'est la réponse aux familles des otages qui assiègent le Parlement israélien.

    Il s'agit probablement d'une manœuvre  en accord  avec Biden. En effet   Le Wall Street Journal avait avancé dimanche que les États-Unis, l'Égypte et le Qatar tentaient de convaincre Israël et le Hamas de s'accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d'un retrait israélien de Gaza.

Le précédent échange a prouvé qu'il n'est pas question de paix ou d'acceptation des deux états. Tant que Barghouti et les autres prisonniers politiques ne seront pas libérés, dans une négociation comprenant l'OLP et le Hamas (et pas le Hamas seul), il ne peut s'agir que de tentatives de sauver le statu quo de la colonisation.  Donc un choix de guerre.