Le New York Times reflète généralement les intentions de Biden. On peut y lire un article ahurissant. Selon le journal la Maison Blanche n'est pas contente du peu d'écoute de ses recommandations sur la stratégie militaire, Les "experts" US estiment que Kiev aurait dû concentrer ses forces sur un seul axe à la fois au lieu de les éparpiller dans des batailles moins importantes. Alors que c'est l'OTAN le maître d'oeuvre.
Les mêmes experts qui semblent avoir du mal à lire les cartes préconisent de mener des frappes sur le pont de Crimée afin de couper l'approvisionnement des troupes russes. Regardez bien les cartes. La route la plus courte est le Donbass occupé par la Russie. De son côté, l'Ukraine serait exaspérée par le blocage de l’aide américaine qui entraîne un manque de munitions sur le front et affecte le moral des soldats. Le domestique est au bord de la crise de nerfsC
Ce discours trompeur est bien évidemment destiné à masquer la réalité : les Etats-Unis ne peuvent plus payer les 700 milliards qui permettraient à l'Ukraine de résister.
Aussitôt en Europe Macron prend le relais . BFM TV est tout aussi ahurissant que le New York Times. La France va soutenir l'Ukraine. jusqu'au bout. Mais " Il n'est pas question d'envoyer des troupes au sol combattantes, a affirmé le ministre des Armées en précisant les nouvelles pistes envisagées pour aider l'Ukraine. Entre le transfert d'armes tel que nous le connaissons aujourd’hui et la cobelligérance, c'est-à-dire la guerre directe avec la Russie, est-ce qu’on a tout essayé?"
Examinons l'article : les 700 milliards ont disparu, remplacés par la volonté inébranlable de notre président. Pourtant ils pèsent lourd. Qui paiera ? Etrangement l'ensemble de la presse française fait état du peu d'empressement des autres pays européens y compris l'Allemagne à fournir le matériel qui permettrait de détruire le pont de Crimée et d'autres endroits de la Russie. Sans parler de l'argent.
Chers lecteurs et lectrices nous vous mettons à contribution pour aider notre ministre de la Guerre : entre fournir des armes sans faire la guerre à la Russie et la guerre directe il existerait des alternatives. Le blog est preneur de vos propositions. Pour lui il n'y en a pas. Fournir un missile pour détruire le pont de Crimée est un acte de guerre contre la Russie. C'est d'ailleurs la raison du refus de Biden ou Schilz.
Macron, nous le craignons , ridiculise la France et la fragilise. L'absence d'un mouvement de la paix digne de ce nom lui donne les mains libres.
Il va falloir l'obliger à s'expliquer.