L'humanité publie le grand discours du ministre de Chirac le 14 février 2003 à l'ONU. Nous approuvons entièrement son contenu qui aurait ressuscité la diplomatie gaullienne s'il avait correspondu aux actes qui n'ont pas suivi.
D'où vient notre malaise ? De Gaulle , issu des milieux les plus réactionnaires et anticommunistes , habité de visions messianiques qui nous laissent froids , avait compris car c'était un immense politique qu'il ne pouvait pas être seulement l'homme de ce parti réactionnaire. L'alliance avec l'URSS et les communistes français n'ont pas été acceptés facilement par son entourage, ce qu'on cherche à nous faire oublier aujourd'hui. Mail il l'a fait.
Rien de tel pour De Villepin, dont la grande intelligence a certes saisi ce que devrait être l'intérêt bien compris de son pays. Mais l'homme politique est resté prisonnier des idées économiques et sociales de son milieu. Au fond il lui a manqué le courage et l'audace de De Gaulle. Mais c'est une absence rédhibitoire qui l'a transformé en éternel velléitaire.