Les pompiers sont aimés des Français : service gratuit à notre disposition dès que survient un drame, santé, inondation ou incendie. Donc un service public majeur.
Mais il n'y a pas plus d'argent pour eux que pour nous. Un grand nombre sont des volontaires dont l'engagement doit être reconnu car il implique des sacrifices. Tous les patrons ne sont pas compréhensifs lors des absences induites par les interventions. Les risques sont grands et méritent une compensation. Depuis longtemps le malaise existe, prenons parfois des formes de contestation de la hiérarchie. Mais l'origine est certaine : l'état libéral préfère un euro fort à une France bien gouvernée. Ce mécontentement éclate avec la crise des vocations.
C'est l'austérité que les pompiers combattent. Leur combat est le nôtre.