La municipalité de Grenoble dirigée par un vert est désormais face à son bilan. Si on en juge ce qu'écrit dans l'Huma du 20 juillet un collectif de gens de culture ce n'est pas brillant : "Un cocktail , un bazar, un agglomérat de pièces hétéroclites, foutras idéologiques allant , d'un côté , du plus libéral économique (n'attendez pas tout des financements publics, soyez aussi créateurs en terme de financements, le mécénat privé voilà l'alternative) au plus populiste ( la culture pour tous, pas une culture mais des cultures... , les artistes professionnels sont des nantis, tout le monde est artiste, opposant dans les faits les artistes aux amateurs) en passant par l'aspiration révolutionnaires à la décroissance (la sobriété et la frugalité doivent être également appliquées à la culture, qui est une activité humaine contre les autres."
Le blog a abordé plusieurs fois ce problème, sous des angles divers. Si l'alternative politique ne débat pas clairement du financement de ce qu'elle promet, et donc de la manière dont on créera les richesses à redistribuer, une fois au pouvoir, ses actions différeront peu de celles des socialistes et de la droite et la déception sera au rendez-vous. Ce ne sont pas les discours qui comptent, mais les actes.