La grève des facteurs montpelliérains, pour des raisons identiques à celles qui avaient motivé la grève à Saint Jean de védas , prouve que si le mouvement syndical et le mouvement social avaient pris la pleine mesure de l'affaire de Momo le facteur, au lieu de rester sur le bord de la route en attendant que le coup tombe ailleurs , nous n'en serions pas là.
La logique de la gestion libérale c'est : de moins en moins de bras pour de plus en plus de travail et de profit. Cela détruit le service public, les vies et le pays. Espérons que la leçon sera retenue pour Montpellier : en rester à une action syndicale limitée serait suicidaire. Et les partis de gauche ainsi que le mouvement citoyen doivent s'en emparer et faire reculer cette terrifiante logique.