Comme dans la plupart des pays européens , l'alternance sans contenu a atteint ses limites en Espagne détruite par le capitalisme rentier. Certes Podemos n'arriverait qu'en troisième position. La droite et le PS vont probablement devoir s'entendre pour gouverner comme en Grèce avant Tzipras, pour le plus grand malheur des Espagnols.
Une très hypothétique majorité mathématique "de gauche" existe certes et les commentateurs aux ordres s'en gargarisent. Mais c'est l'hégémonie du social libéralisme (qui vient d'obtenir le pire résultat de son histoire, alors pourtant qu'il est dans l'opposition) qui explose et c'est une excellente nouvelle.
Une ère pleine d'incertitudes mais aussi de promesses , vient de naître . Un encouragement pour tous ceux qui en Europe luttent pour un monde nouveau débarrassé des rentiers du capital et du dieu Euro-Dollar.
Arriba Espana ! Pas celle des fascistes assassins de Franco, mais l'Espagne fraternelle des républicains.